Presque tout en hausse
Le prix plus élevé, la volonté de monter encore en gamme et de paraître plus sportive, ou encore le gabarit à la hausse et le coffre plus spacieux caractérisent la nouvelle A6 Avant commercialisée à partir du 7 avril 2005.
La cinquième génération d’Audi 100/A6 Avant s’insère dans le segment des grandes routières Premium (segment C), soit environ 2 % des immatriculations de voitures neuves en France, ce qui représente entre 40 et 55 000 exemplaires par an depuis 2000, berlines et breaks confondus. Sur ce total, les breaks ne représentent qu’un dixième des ventes.
L’ancienne A6 Avant et la Volvo V70 se disputaient la première place de ce créneau depuis des années, loin devant BMW, Mercedes et Saab. Audi vise désormais plus haut avec 1 300 immatriculations sur les 8 derniers mois de 2005 et au moins 2 000 unités en 2006, soit près de la moitié du créneau des breaks haut de gamme à lui tout seul.
D’à peine 30 % , la part de la carrosserie Avant devrait passer en France l’an prochain à 35 % , se rapprochant ainsi des 40 % enregistrés au niveau mondial (390 000 A6 Avant écoulées avec la génération 1998-2004). Les responsables de la marque fixent comme objectif à la nouvelle de dépasser les 400 000 exemplaires au cours de sa carrière, soit une production d’environ 60 000 unités par an.
Plus onéreuse de 2 450 € que la berline, l’Avant fait payer cher les aspects pratiques de sa soute en comparaison de l’A4 à hayon (+ 1 330 €), ou des grands breaks des constructeurs généralistes. Certes pas plus que la Série 5 Touring (sans parler de la Mercedes Classe E à + 2 850 €), ou que la Volvo V70 qui affiche un supplément indécent par rapport à la presque abordable S60 (environ 5 000 € de plus).
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