Alain Prost, quadruple Champion du Monde de Formule 1, reconnaît qu’il porte une certaine admiration envers Sebastian Vettel, du fait de sa fraicheur et de son enthousiasme.
Sebastian Vettel, nouveau Champion du Monde de Formule 1, ne laisse personne indifférent, que ce soit par son talent ou son comportement. Si Jacques Villeneuve pense que l’Allemand est encore immature, Alain Prost pense tout le contraire. Le quadruple Champion du Monde de F1 ne le connaissait très peu avant de le rencontrer à Düsseldorf, fin novembre, et voit en lui un pilote habité par la passion du sport automobile.
« Je l’ai croisé très souvent… mais seulement croisé. Lors de la Course des Champions, c’est la première fois que j’ai pu passer un long moment avec lui, confie Alain Prost. C’est quelqu’un qui m’a séduit. Il est très jeune (23 ans) mais il est déjà très mature et, en plus, il a une fraicheur, un enthousiasme qui me fait vraiment plaisir. Ce n’est pas le cas de tous les jeunes pilotes de F1 ! C’est une chose qui me surprend chez certains pilotes : on ne sent pas la passion chez eux. On a l’impression qu’ils sont là juste pour le business. Chez Vettel, j’ai senti la fraicheur et la passion et j’espère qu’il va garder ça le plus longtemps possible. »
En outre, le champion français, leader actuel du Trophée Andros, reconnaît qu’il a été séduit par le panache et l’abnégation du pilote Red Bull dans la conquête de son premier titre mondial. « Oui, surtout en fin de saison. J’étais, comme tout le monde, un peu critique en voyant le gâchis qu’il a pu causer en certaines occasions. Mais un pilote qui a du panache, qui a un style, du caractère, c’est très difficile de le contenir. Il s’est contenu lui-même et, après le mois d’août, il a changé radicalement. »
Alain Prost poursuit : « Quand il est arrivé à Singapour en septembre, on a vu une autre facette de Vettel, assurant une deuxième place. Ensuite, sans l’incident du Grand Prix de Corée, il aurait pu gagner quatre courses sur quatre. Il a été solide, il y a cru jusqu’au bout. C’est un beau champion. Il n’y a pas de doute. On l’aurait peut-être jugé différemment à la mi-saison mais, après la fin de saison, on ne peut dire que bravo. » Les félicitations du quadruple Champion du Monde ne peuvent être reçues qu'avec plaisir par le nouveau patron de la Formule 1.
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