Quelle Volkswagen Golf choisir ?

Paul Pellerin Le 19/11/2013 à 10:00

Référence depuis son arrivée sur le marché en 1974, la Golf est toujours une valeur sûre. Pour sa septième génération, elle demeure, dans bien des domaines, tout en haut du podium. Avec une famille très large composée d’une multitude de motorisations et de finitions, il n’est pas si aisé de faire son choix. Pour vous aider dans le dédale de la gamme Golf, suivez notre guide : quelle Volkswagen Golf choisir ?

Voilà déjà presque quarante ans que la Golf anime le paysage automobile européen. Dessinée à l’origine par Giorgetto Giugiaro, la première génération a été dévoilée en 1974. Depuis cette date, la berline compacte de Volkswagen a su évoluer, se moderniser, sans perdre tout à fait le look de ses débuts. Disponible en trois et cinq portes (elle existe aussi en break, cabriolet et bientôt VW la commercialisera en électrique) cette berline est devenue avec le temps imposante, puisqu’elle mesure désormais 4,25 m de long et 1,80 m de large. Compacte, tendance familiale, la Golf propose un panel de motorisation importante, en essence de 85 ch à 300 ch (pour la ‘‘R’’) et en Diesel, de 90 à 184 ch (pour la GTD). Trois finitions composent l’offre de base (Trendline, Confortline et Carat), les suivantes GTI, GTI Performance, R et GTD, les plus performantes, étant chacune réservée à un seul moteur. Pour ce qui concerne le comportement routier de la belle allemande, pas de souci à se faire, la puissance passe bien au sol et la voiture se révèle très neutre en toutes circonstances. À noter que cette génération utilise la toute nouvelle plate-forme modulable MQB de Volkswagen.

Vie quotidienne

Pour l’ergonomie des commandes, Volkswagen pourrait donner des cours à de nombreux constructeurs. Dans une Golf, pas de souci à se faire pour trouver sa position de conduite. Nouveauté, la planche de bord est orientée vers le conducteur, ce qui lui facilite la vie au quotidien. On a tout sous la main et les principales commandes sont aisées à appréhender, pas besoin de se contorsionner… La présentation affiche beaucoup de sobriété, finition et qualité de fabrication sont exemplaires. Avec la septième génération, Volkswagen cède à la mode du multimédia, avec un écran couleur tactile de 5’’ de série sur la version d’entrée de gamme auquel on peut adjoindre un système de navigation GPS (disponible en option ou en série sur la finition haut de gamme Carat), sur les versions les plus haut de gamme, on peut même prendre l’option grand écran de 8’’ et ainsi améliorer le confort visuel.

En ce qui concerne l’espace intérieur, la Golf est une berline qui sait se montrer généreuse avec ses passagers. On a droit à trois belles places à l’arrière, même si la place centrale sera à réserver à un jeune adulte ou à un enfant. Le confort de roulement est aussi d’un très bon niveau et l’insonorisation parfaite. Pour ranger les bagages, le coffre est vaste avec un volume correct de 380 litres (343 litres avec la version 4x4) au mini.

Si la version d’entrée de gamme est déjà bien pourvue en équipements avec climatisation manuelle, multiples airbags (dont genoux), contrôle de pression des pneus, régulateur/limiteur de vitesse… on déplore l’absence de jantes aluminium (juste des enjoliveurs), du volant multifonction, la présence de rétros et poignées de porte noirs (sur essence uniquement), qui font un peu tache sur une auto vendue à un tarif élevé : 17 990 € en entrée de gamme.

Face à la Peugeot 308

Dernière née de la marque au Lion, la Peugeot 308 se veut l’égale de la Volkswagen et ses créateurs se sont inspirés de l’allemande en matière de présentation et de finition. Et elle lui donne du fil à retordre sur bien des plans. En matière d’ergonomie avec sa planche de bord tournée vers le conducteur. De plus, le grand écran tactile (même si son fonctionnement n’est pas si intuitif que sur la Golf) est un vrai plus. La Peugeot offre une belle originalité en matière de présentation par rapport à une Golf plus sobre et plus traditionnelle. Sur le plan du comportement routier, elle fait également jeu égal avec la berline compacte de VW. On peut presque dire la même chose de l’espace intérieur. Si aux places arrière la VW est un léger ton au-dessus, la 308 possède un bel avantage avec un volume de coffre supérieur de 40 litres par rapport à la Golf, mais en revanche pas de plancher plat ni modulable… La Golf prend l’avantage sur le chapitre de la puissance pure avec des blocs essence de 300 ch et Diesel de 184 ch, mais pour un temps seulement, car Peugeot devrait sortir dans une version ‘‘R’’ de sa 308 avec un bloc de 270 ch et un 2.0 BlueHDi de 180 ch trouvera très rapidement place sous le capot de sa berline. Restent les transmissions et sur ce plan avec la boîte DSG à double embrayage, la Golf possède un coup d’avance face à l’ETP6 de la française. En plus, elle peut s’équiper d’une transmission intégrale (4motion) sur les TDI 105 et 150 ch (et même Golf R), ce qui est impossible sur la française.

Si en matière de tarif, la Peugeot se montre plus attractive (mais attention à la valeur de revente), la Golf possède des équipements de série (ou en option) exclusifs comme le détecteur de somnolence, le ‘‘Pre Safe Assist’’ (système proactif de protection des passagers en cas de situation d’urgence et dispositif de freinage multicollision), système stop/start avec récupération d’énergie au freinage… De série et en entrée de gamme, l’allemande dispose de sept airbags (dont un airbag genoux), aide au démarrage en cote, écran couleur tactile, vitres électriques à l’arrière et volant cuir, alors que pour cela il faudra viser des finitions supérieures pour la 308… Pour être complet, la Peugeot peut recevoir des projecteurs full led (en haut de gamme), une technologie absente côté allemand. Enfin, la 308 n’est plus disponible en trois portes, ce qui n’est pas le cas pour la Golf.