Par ces temps de crise, ils apparaissent comme les sauveurs d'un sport-automobile en tête de liste des chasseurs de gaspi, auxquels les états-majors des constructeurs et autres diverses enseignes ont donné carte blanche pour réaliser rapidement des économies dans ces lendemains qui déchantent. Ainsi est-ce le cas de Red Bull pour la Formule 1, tandis qu'en Rallye, les tenants des spéciales ne peuvent que s'incliner devant les deux chevrons et l'ovale bleu.
Ford et Citroën ont ainsi, soit confirmé leur totale implication en WRC, soit étendu celle-ci par l'arrivée de nouvelles voitures. Les C4, se multiplieront en effet en 2009 au sein d'un Junior team comme les Focus l'ont déjà fait avec une structure Stobart. Une véritable aubaine pour une discipline qui a enregistré en quelques jours les défections de Subaru et de Suzuki, mais aussi la révélation d'une philosophie pour les deux marques européennes:
« L'engagement en WRC apporte des retombées importantes à Ford. Il nous permet d'accentuer notre réputation et nos ventes, notamment de la Focus. Pour nous c'est un investissement qui rapporte une valeur ajoutée, à travers la médiatisation de nos performances à la télévision ou sur Internet. Le WRC reste pour nous une excellente opportunité » développe ainsi Ford.
Une démarche que Citroën appuie: « «La marque a considéré que le sport était un vecteur très important pour communiquer. Par conséquent, nous continuerons à courir, mais budgétairement nous avons fait de très gros efforts. Moins d’essais, moins de développement, mais les voitures resteront suffisamment compétitives pour continuer à gagner » explique Olivier Quesnel, le patron de Citroën Sport. Comme quoi un engagement réfléchi et bien géré peut très bien faire face à une conjoncture difficile qui peut être aussi le prétexte idéal pour se débarrasser des entreprises mal fagotées.
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