La conjoncture du blason tricolore est la suivante : plus de 9,3 % de croissance en Europe mais un recul de plus de 10 % dans le reste du monde. Le Vieux-Continent est donc incontournable pour Renault qui a vendu 849.000 voitures dans cette seule zone géographique. Une bonne santé qui ne se vérifie pas vraiment dans une France qui lui a donné 3,7% de progression. Mais au-delà des frontières, c’est bien une embellie de 13% qui a été constatée.
C’est la nouvelle Clio et le petit SUV Captur qui autorisent ces bons chiffres. Dacia reste utile avec une avancée de 5,3% sur le marché grâce, notamment, au toilettage du Duster. Autant de modèles qui ont pourtant moins sensibilisé le reste du monde. Il y a la Russie qui plombe les comptes de tous les constructeurs et Renault n’échappe pas à la chute de ce marché en regrettant une déflation de 37,1% de ses ventes. L’Amérique latine, si prometteuse il y a peu, a ralenti de 20%. Si l’on fait le point sur le reste de la planète qui a absorbé 526.775 voitures frappés du losange, ce sont tout de même 10% que perd Renault d’un exercice à l’autre.
Pour Renault, l’Europe représente à présent 61,7% du volume de ses ventes. Il y a un an, la proportion était de 56,9%. Le renforcement de cette position en Europe n’a certes rien d’une mauvaise nouvelle, mais les stratèges de la marque admettent qu’il faut bel et bien travailler afin de mieux s’ancrer sur les principaux marchés émergents.
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