Vous avez pu voir lundi ce que ça fait de déconnecter toutes les aides électroniques à la conduite sur une Audi, voilà maintenant ce que ça donne de les laisser en place et même d’en rajouter une brouette supplémentaire jusqu’à pouvoir se passer totalement de… conducteur.
Voilà déjà quelques temps que Volkswagen entretient une relation privilégiée avec l’université de Stanford, allant jusqu’à y ouvrir un laboratoire à 5 millions de dollars afin d’y développer des innovations automobiles en général, et surtout des véhicules autonomes, notamment pour participer au DARPA, un concours sponsorisé par le gouvernement américain, après l’avoir déjà remporté en 2005 et en 2007. Stanford en est donc maintenant à la troisième génération et les progrès sont énormes.
Basé sur une Audi TT-S, ce véhicule est non seulement développé pour être parfaitement autonome, mais aussi pour être performant, avec même pour ambition ultime d’être plus performant que l’homme en poussant scientifiquement le petit coupé jusqu’aux limites extrêmes de la physique. Pour cela, rien ne vaut de participer à une des plus mythiques courses américaines : la fameuse montée de Pikes Peak, ce qui induit de maîtriser parfaitement la glisse des quatre roues d'"apprendre" longuement la trajectoire idéale sur la piste.
Afin de s’y entraîner, les étudiants chercheurs de Stanford se sont rendus sur le lac salé de Bonneville, théâtre habituel des records de vitesse, pour développer le programme en toute sécurité, comme vous pouvez le voir dans le teaser ci-dessous.
Réveil Auto : une Audi TT-S à l'assaut de Pikes Peak. Sans pilote.
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