ATTENTION piège pour les formations vendeurs ! Le nouveau MERIVA a sauté une classe. Il garde son nom mais avec 4.25 m de long (+20 cm !) il devient un concurrent de Scénic 5p (4.29) et non plus des Modus ou C3 Picasso. C’est maintenant l’Agila qui est au format Modus (3.74 m) alors que Zafira joue le grand frère 7 places.
Présenté au Mondial 2002, le précédent fût le leader du segment, vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Le vrai Meriva II conserve les portes AR « suicide » du show-car. Une première dans ce segment, puisqu'il faut aller chercher du côté d’un break MINI Clubman (1 seul coté) ou d’une MAZDA RX-8 pour trouver une telle particularité. Mais ici comme chez ROLLS, le montant central demeure et permet aux passagers AR de descendre sans demander l’autorisation à l’avant…
A qui ça sert me direz-vous ? Chez ROLLS cela sert à faciliter le travail du chauffeur et l’accès à bord pour s’engouffrer à l’arrière d’un coup, sans le changement de trajectoire qu’imposent des portes classiques. Sur un monospace cela permet une accessibilité aussi bonne qu’une porte latérale coulissante (pour installer les enfants sur leur siège) sans les inconvénients design et ergonomie d’ouverture. La sécurité a été travaillée : verrouillage auto au dessus de 4 km/h, témoins visuels et sonores en cas de fermeture au premier cran.
Ce Meriva est le premier monospace à peu près regardable d’OPEL après des Zafira 1 et 2 à rendre les loueurs dépressifs, et un premier Meriva purement rationnel. Museau d’Astra, décrochement des projecteurs et de la ligne des bandeaux d’inspiration Picasso lui donnent un coté de caisse étonnamment dynamique pour un MPV. La face arrière est plus banale, avec des feux désormais horizontaux en deux parties et un bandeau plastique pour les changements de badge OPEL / VAUXHALL.
L’intérieur est aussi un choc. Elargi de 10 cm (1.80 m) l’habitacle est étonnamment lumineux pour une OPEL (Astra GTC exclue). Toute en arrondis, la planche de bord rompt avec le style massif de la mouture précédente et s’aligne sur les Astra/Insignia. Son traité bicolore qui se poursuit sur les panneaux élargit visuellement l’intérieur. Le design a gagné face à la synthèse prestation : une fine sortie d’air centrale peinera à rafraîchir les enfants qui vont griller sous le toit verre. La modularité de sièges est reprise de l’ancienne mais l’arrivée d’un frein de parking électrique et d’une commande de boîte haute permet d’installer une console coulissante entre les sièges avant : amovible, équipée de rangement variés et interchangeables. Option Velofix dans le bouclier AR, comme sur la Corsa (ce qui supprime la roue de secours). SOS cet été avec un prix qui suivra la montée en gamme.
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