Sondage de la semaine: Espionnage chez Renault, à qui profite le crime ?

Plus le temps passe, plus il est difficile d'y voir clair dans cette sombre affaire d'espionnage industriel chez Renault !

Du côté de la direction de la firme française, on est persuadé que les 3 salariés licenciés ont lourdement fauté. Chez ces derniers, qui se sentent trahis, c'est l'incompréhension totale... Et si le coupable était extérieur à l'entreprise ?

Depuis quelques semaines, les déclarations, accusations, dénonciations et suppositions se succèdent à un rythme effréné dans cette affaire qui commence sérieusement à entacher l'image de la société au losange.

Christian Husson, directeur juridique et déontologique, a affirmé au sujet des licenciements que:

«Les faits sont très graves et menaçaient des actifs stratégiques.. Il s'agit d'une décision conservatoire dont l'objet premier est de protéger, sans attendre, les actifs stratégiques, intellectuels et technologiques de notre entreprise.»

La défense de M. Rochette, salarié licencié, ne mâche pas ses mots pour le défendre:

«Mon client ne sait rien de ce qu'on lui reproche, on le jette en pâture au public et il doit se justifier sur les faits auxquelles nous ne comprenons rien. Nous avons l'impression d'être au cœur d'un procès soviétique de la plus grande époque.»

Et si finalement, tout ceci n'était qu'un montage servant à faire de la pub ?

Pour M. Thierry Libaert, professeur en communication d'entreprise:

«Pendant plus de cinq minutes, Carlos Ghosn a pu délivrer toute la publicité sur son groupe, sans aucun contradicteur.»

Reste évidemment la piste du vol chinois... La guerre économique de l'électrique n'aurait-elle aucune d'éthique ?

Dites-nous ce que vous en pensez, et si vous avez une autre théorie !