Le conflit opposant les sociétés de taxi et celles des voitures de tourisme avec chauffeur dites VTC vient d'entrer dans une nouvelle phase. Ceci par le biais d'une décision du Conseil d'Etat qui ne va pas manquer de souffler sur les braises d'une conjoncture déjà marquée par de multiples brandons de discorde.


De quoi enflammer à nouveau la chaussée. On se souviendra qu'au début de cette année 2014, les taxis avaient battu le pavé pour fustiger cette concurrence qui, en écho, affirme ne vouloir que faire son métier. Pour éviter l'embrasement générale, l'Etat a décidé de jouer les arbitres en imposant ; notamment, aux nouveaux venus, un délai de quinze minutes entre la réservation et la prise en charge du client.


Une contrainte que n'a pas accepté les VTC qui ont porté l'affaire devant le Conseil d'Etat, puisqu'il s'agissait en la circonstance, de se pencher sur un Décret. La haute juridiction administrative vient de rende son avis en annonçant la suspension de l'exécution de cette mesure jugée trop favorable aux taxis. Mais le pire ne leur est peut être pas encore arrivé puisque la même juridiction va maintenant se pencher sur la validité du même décret. Alors, après la suspension, l'annulation ? De quoi encourager une manifestation qui aurait lieu le 10 février prochain...