Copropriétaire du team ART Grand Prix, Nicolas Todt a l’ambition de faire accéder l’équipe française à la Formule 1 en 2011. Mais, pragmatique, il sait qu'être le fils du président de la FIA ne sera pas un avantage.


Nicolas Todt, après avoir expliqué les raisons de la candidature d’ART Grand Prix pour rejoindre la Formule 1 en 2011, revient longuement sur ses ambitions de copropriétaire du team tricolore. Pour justifier son envie de F1, Nicolas Todt pense que son équipe a su faire ses preuves dans les autres disciplines. « Avec ART, nous sommes actuellement impliqués dans trois championnats : F3, GP2, GP3. Pour l’instant, on peut dire que l’on a obtenu de très bons résultats ces dernières années », explique l’agent de Felipe Massa. « Nous sommes relativement jeunes et ambitieux et on a envie de franchir un pas supérieur, poursuit Nicolas Todt pour Europe 1. L’échelon supérieur, c’est la Formule 1 mais la marche est très, très haute. C’est une envie, c’est une logique d’entreprise pour le personnel, pour nous et pour motiver les troupes sur des nouveaux projets. Mais c’est un sport qui est extrêmement cher et, même si notre motivation est très forte, il faut le faire uniquement si on est capables de réunir les éléments techniques et financiers pour bien faire, pas uniquement sur une seule année mais sur le long terme. »Nicolas Todt, fils du président de la FIA, estime que sa parenté ne devrait pas être un atout dans la candidature d’ART Grand Prix. « Mon père a effectivement une fonction extrêmement importante dans une grande instance du sport automobile. Mais je ne pense pas que ce soit lui le décideur. C’est un comité avec des cabinets d’audit, des avocats et d’autres personnalités importantes du sport automobile qui vont décider. En raison de toutes les questions que les gens peuvent se poser, les décideurs auront un œil extrêmement attentif sur notre cas. A nous de faire en sorte d’avoir un dossier encore plus béton. Je ne veux pas me faire passer pour un pleureur mais je pense que ma situation complique les choses. »


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Todt : « Ma situation complique les choses »