Nicolas Todt, copropriétaire du team ART Grand Prix, candidat à la F1 en 2011, sait que le dossier français devra être irréprochable pour être sélectionné, n'attendant aucune faveur d’une FIA présidée par son père.
ART Grand Prix pourra-t-elle rejoindre la Formule 1 l’année prochaine ? Les copropriétaires de l’écurie, Frédéric Vasseur et Nicolas Todt l’espèrent. Mais le fils du président de la FIA, interrogé par AUTOhebdo, n’entend profiter d’aucun passe-droit. « La polémique et les critiques vont être si violentes, rabâchées et entretenues que j’y suis déjà prêt ! », affirme Nicolas Todt à AUTOhebdo, en vente cette semaine. « Mon père est tout sauf bête. À nous de faire les choses encore mieux que mieux pour ne pas prêter le flanc à la critique. Notre dossier devra être mieux ficelé que tous les autres, car je n’attends aucun cadeau de la FIA, bien au contraire… »En outre, l’écurie présente en F3 Euro Series, GP2 Series et GP3 Series n’entend pas mettre un terme à son implication dans ces disciplines. « Nous continuerons nos activités présentes. Pas question de se mettre à nu pour la F1. Il y aura d’ailleurs quelques synergies entre les différentes disciplines, notamment au niveau de la logistique humaine. »Mais, pour rendre ce projet viable, Nicolas Todt entend qu’il soit assuré économiquement pour plusieurs saisons. « Je n’ai pas envie d’arriver au 1er GP en me disant : « Ok, on fait cette saison avec l’argent que l’on a dans la poche, on draguera bien quelques sponsors ! » On ne va pas loin avec cette mentalité, et ce ne sont pas les revenus de la FOM (Formula One Management), faibles la première année, qui nous aideront. Trouvons le financement, pour deux-trois ans, faisons au mieux et, éventuellement, les sponsors viendront. »Au delà de cette candidature, le manager de Jules Bianchi espère pouvoir faire triompher une équipe à forte identité française face aux multiples teams britanniques. « Équipe française avec pilote(s) français ? Ce serait encore plus agréable. Et encore mieux si des partenaires techniques français se manifestaient. La France a un énorme réservoir d’entreprises et de talents humains de très haut niveau. Il y aurait certainement de quoi montrer aux Anglais ce dont nous sommes capables. »
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