Jeremy Clarkson est la figure de proue de l’émission. Après des débuts dans la presse locale du Nord de l’Angleterre, il s’est fait connaître à sa première arrivée dans Top Gear, en 1988 avant de devenir véritablement une superstar au milieu des années 90 en présentant ses propres émissions et en étant invités dans d’autres. Ne se limitant pas qu’à l’automobile, Clarkson a aussi produit des émissions et publié des livres sur des sujets aussi variés que l’histoire ou les sciences de l’ingénieur.
Mais ce qui l’a rendu célèbre est probablement sa personnalité sans concession et son style flamboyant. Très manichéen, sa vie privée comme publique a été très souvent sujet à controverse, attirant la critique des medias, des politiciens, des lobbies et même d’une partie du public. Cependant la majeure partie de ce dernier se range derrière lui, le créditant du succès de la nouvelle version de Top Gear et appelant même à le nommer Premier Ministre.
Richard Hammond a tout du gendre idéal. Plutôt petit et discret face à l’immense et bruyant Clarkson qui le surnomme « Hamster », il est tout de même doté d’une personnalité attachante. Faisant ses débuts à la radio, ce n’est qu’après ses débuts à Top Gear en 2002 qu’il atteindra la gloire, présentant par la suite d’autres émissions tels que Brainiac ou même un show quotidien à son nom, ainsi qu’une colonne dans le Daily Mirror.
Le 20 septembre 2006, lors du tournage d’un épisode de Top Gear où Hammond prenait les commandes d’un dragster à réacteur. Alors qu’il franchit la barre des 464 km/h, le pneu avant droit explose. Lançant instantanément les parachutes et coupant la turbine, Hammond ne pourra empêcher l’engin de sortir de la piste et partir en tonneau alors encore à 370 km/h. Retrouvé vivant mais inconscient, les premiers diagnostics feront part de très sévères commotions cérébrales. Mais après de longs soins, il retrouvera le plateau de Top Gear trois mois plus tard sans aucune séquelle.
Iconoclaste de la bande, James May nage à contre-courant de la course à la performance qui règne dans l’émission. Journaliste automobile depuis le début des années 80, il présentera d’abord Driven sur Channel 4 avant de venir dans l’ancienne version de Top Gear. Rappelé pour la première série de la nouvelle fournée, il hérite rapidement du sobriquet de Captain Slow pour son manque d’enthousiasme à conduire vite et sa préférence pour les voitures de luxe et les anciennes. James May a aussi droit à sa colonne, dans le Daily Telegraph.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération