Si le marché européen, qui comprend aussi pour Toyota la Russie, la Turquie et Israël, devrait encore baisser de 5 % cette année à 17 millions de véhicules, il devrait légèrement remonter à hauteur de 18 millions dès l'année prochaine.
Didier Leroy a cité comme léger mieux un taux de chômage qui se stabilise et des ménages qui se montrent un peu plus confiants, par exemple en France. Pour autant, « nous ne devrions pas nous montrer trop optimistes », a-t-il tempéré. Sur l'exercice décalé précédent, le groupe, qui comprend aussi la marque de luxe Lexus avait dégagé un bénéfice d'exploitation de 246 millions d'euros sur le continent et « cette année nous comptons encore l'améliorer », a promis Didier Leroy.
Si le constructeur japonais réalise une grande partie de ses profits grâce à ses services financiers, sa branche automobile était repassée dans le vert en 2012-2013, pour la première fois depuis 2007. Le groupe profite du succès de ses motorisations hybrides, un secteur dans lequel il est leader. « Cette année, plus d'un quart de nos ventes en Europe de l'ouest portera sur des hybrides », notamment grâce aux modèles Yaris et Auris, souligne Didier Leroy.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération