En 2008/2009, près de 4 400 collaborateurs de Renault et de sept de ses fournisseurs s'étaient inscrits au plan de départ volontaire en réponse à la crise économique. Parmi ceux-ci, 66% ont choisi un congé de reclassement, 19% un départ en retraite et 15% un projet personnel ou professionnel mais 3 582 anciens salariés sont dans une situation considérée comme fragile.
Mais hier, des aides sociales à hauteur de 24,4 millions d'euros ont été validées par la Commission Européenne pour leur venir en aide, afin de couvrir le financement par Renault de ses mesures de réinsertion comprenant conseils en matière de recherche d'emploi, de création d'entreprise, de formation et de reconversion, dont le coût total est estimé à 37,6 millions d'euros. Cette décision doit encore toutefois recevoir le feu vert de l'ensemble des gouvernements européens et du Parlement, mais Lazlo Andor, commissaire européen à l'emploi, paraît convaincu de son utilité, comme il l'a expliqué dans le communiqué annonçant la décision : « La crise financière a entraîné un ralentissement économique qui a particulièrement touché le secteur automobile. La production automobile en Europe a chuté considérablement et la situation des travailleurs du secteur reste difficile ».
Hasard du calendrier, le groupe français a annoncé le même jour par la voix de son directeur ajoint commerce et véhicules utilitaires, Jérome Stoll, avoir dépassé le niveau de ses ventes d'avant-crise sur les six premiers mois de l'année, avec 1,37 million de voitures et utilitaires écoulés dans le monde, contre 1,32 million au premier semestre 2008, atteignant ainsi un record historique.
Source : AFP
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