En découvrant pour la première fois cette BMW, on constate que la réalisation est relativement classique. Certains diront même que tous ces accessoires ne sont que du superflu, mais à y regarder de plus près, on remarque qu’ils sont bien utiles car la M3 est devenue une véritable bête de course, un pur-sang qu’il faut contrôler avec prudence.
Pour comprendre le changement de caractère radical de cette M3, il faut ouvrir le capot. On découvre, alors, avec enchantement un V12, dérivé de la BMW 750i, qui a réussi à se frayer un chemin malgré la différence de taille conséquente entre les deux modèles. A partir de la cylindrée d’origine de 5,4 l pour 326 ch, Hamann a développé une motorisation de 6,1 l fournissant la bagatelle de 480 ch à 5400 tr/min et un couple monstrueux de 620 Nm à 4300 tr/min.
La vitesse de pointe est aussi hors du commun avec 312 km/h et les accélérations sont foudroyantes : 0 à 100 km/h en 4,2 s et 13,8 s pour atteindre 200 km/h. Pour obtenir de telles performances, un travail important a été effectué au niveau du moteur avec des vilebrequins et des pistons de taille plus conséquente, ainsi que des arbres à cames sport. Deux filtres à air à haut rendement augmentent aussi la ventilation du moteur. Enfin, citons comme autres modifications importantes, l’adoption d’une ligne d’échappement inox et le remodelage du carter d’huile afin de gagner en place et en poids.
Il y a de quoi coller au siège la plupart des mécontents qui doutaient ouvertement des capacités de cette flèche d’argent.
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