Avec ce tuning plutôt discret, l’Eclipse cache bien son jeu malgré un V6 3.0 qui la classe pourtant dans la catégorie des GT à tendance méchante. Cette nippone peu expansive monte en puissance lorsqu’il s’agit de sensations, surtout quand elle hérite d’un traitement complet qui la rapproche plus d’une bête de circuit que d’un indolent coupé. Extérieurement, les ressorts courts Eibach (- 40 mm) frisent l’esthétique Supertourisme. Marc s’est aussi lâché sur ses jantes avec des König Dynamite en 18 pouces.
Sous le capot, la cavalerie s’est débarrassée de normes anti-bruit castratrices en adoptant une sortie d’échappement Magnaflow de 102 mm, une admission directe AEM et un filtre K&N conique. Résultat : le gentil baryton qui chantonnait sous le capot s’est transformé en punk déjanté avec pas moins de 108 Db au micro. Pour mémoire, la norme européenne autorisée se situe autour des 80 Db. Mais au-delà des 40 ch supplémentaires (soit 245) obtenus dans un raffut d’enfer, les chronos de l’Eclipse, ainsi que son comportement plus incisif, agissent directement, le 270 compteur témoignant de la santé du bestiau !
L’ambiance est donc sportive et l’habitacle a su hisser ce tuning à un niveau supérieur. Marc s’est tout simplement débarrassé de sa sellerie, remplacée à l’avant par deux baquets Cobra Daytona munis de harnais OMP. Le petit volant S-Racing X2 et le levier Shift Street renforcent une transformation racing. Quant au contrôleur air/essence, au levier court ou au bouton de démarrage façon rallye, ils respectent la logique d’une Eclipse peu encline à la modération.
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