Loin de leurs bases européennes et compte tenu de la spécificité et de la difficulté de l’épreuve, l’organisation n’est pas le souci principal des équipages. Alfred Neubauer, l’emblématique patron de la compétition chez Mercedes à l’époque, le sait bien. Il entend aussi profiter d’un succès de prestige et décide ainsi d’ajouter la Carrera au programme de l’année, à côté des Mille Miglia et des 24 Heures du Mans.
Rapides, les Ferrari le sont une fois encore. Mais la voiture du leader « Gigi » Villoresi tombe en panne de transmission. Jean Behra, sur sa Gordini, alors qu’il avait remporté la première étape, est finalement accidenté. La voie s’ouvre à Mercedes pour un doublé loin d’être gagné d’avance.
La victoire malgré un vautour…
La victoire de Mercedes en 1952 est notamment demeurée célèbre pour l’épisode dit du vautour. En cours de l’épreuve, le pare-brise de la 300 SL de Kling est heurté par un représentant de ce volatile. Kling s’en sort indemne. En revanche, son copilte, Hans Klent, est blessé par des débris de verre. Pour éviter que ce type d’indicent ne se reproduise sur la suite du parcours, les mécaniciens fixèrent des barres devant le pare-brise !
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