2. Un look discret mais affirmé

Fidèle à son souhait de s’inspirer des réalisations conçues aux Etats-Unis, Steeve a pris pour base des boucliers et des bas de caisse de chez Caractère lesquels ont été ensuite modifiés.L’une des principales particularités esthétiques de cette Polo tient dans l’installation d’un kit d’extension d’ailes extra larges qui donnent à cette citadine des faux airs de sportives. La face avant a reçu d’importants rajouts puisqu’elle hérite d’un bouclier spécifique, d’une calandre au look d’Astra GSI, mais surtout d’optiques d’Audi A3. Une belle prouesse technique puisqu’il s’agit de phares au xénon, une technologie qui n’existait pas en 1998 et nécessite une étude fine du réseau électrique du véhicule.

La fée électricité a un rôle important dans ce projet. Toutes les poignées de portes et le coffre ayant été lissés, leur ouverture se fait par l’intermédiaire d’une télécommande. La plaque d’immatriculation dispose également d’une petite astuce puisqu’elle est motorisée. Il suffit donc d’appuyer sur un bouton dans l’habitacle pour que des vérins la fassent pivoter et devenir invisible en un coup de magie. Les adeptes de la trilogie taxi apprécieront cette ruse qui est aussi présente dans le film. Même si ce dispositif n’est utilisé que pour les meetings, ce système pourrait donner des idées à certains automobilistes qui souhaitent échapper aux radars automatiques.

L’harmonie de cette préparation a été particulièrement soignée puisque toutes les pièces ajoutées ont été moulées à la carrosserie qui a ensuite totalement lissé. Tout ce qui dépassait a été supprimé. C’est le cas notamment des clignotants latéraux ou de l’antenne qui ont disparu. Enfin, Steeve a joué sur le contraste en choisissant une peinture noir marron glacé et des rétroviseurs Obus chromés qui rappellent les jantes.

Le soin apporté à l’extérieur se retrouve également dans l’habitacle avec une sellerie en cuir sable et alcantara noir. Des éléments chromés apparaissent au niveau du levier de vitesse, des boutons d’aérations ou des tapis de sol qui sont désormais en aluminium brossé. La personnalisation va assez loin avec des fonds de compteurs uniques représentant des dobermans en train de regarder l’aiguille. En revanche, les graduations ont été conservées. Pas de risque donc vis à vis des forces de l’ordre.

La sonorisation n’est pas tenue à l’écart avec un imposant écran situé au bas de la console. Même si la réalisation ne souffre d’aucune lacune, un peu plus d’audace aurait été la bienvenue car beaucoup d’équipements sont restés standards.

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