Dans le giron de la Ford Company, il y a les marques anglaises Aston Martin, Jaguar et Land Rover qui peinent à atteindre la rentabilité attendue, le suédois Volvo qui supporte plus ou moins bien la tutelle de la maison-mère et le bon élève, Mazda.
Après une décennie difficile malgré le succès du roadster MX-5, le constructeur japonais remonte la pente en Europe occidentale. Ses ventes affichent une progression de 26 à 30 % (selon le nombre de pays considérés) en 2003 par rapport à l’année précédente (+ 13 % pour la seconde meilleure progression, celle de Nissan), tandis que le groupe Ford (Ford et les quatre premières marques sus-nommées) régresse plus que le marché global (4 % contre 1 % ) et double ses pertes sur le Vieux Continent d’une année sur l’autre.
Dans cette conjoncture morose, Mazda brille principalement grâce à sa grande familiale Mazda 6 et un peu avec la petite 2 lancée en début d’année dernière.
La RX-8 à moteur rotatif et la Mazda 3 commercialisées en fin d’année pèsent encore peu dans cette progression, mais prouve le dynamisme retrouvé de la marque. En France, après une année à + 37 % permettant enfin de retrouver le volume de vente atteint il y a dix ans (10 000 unités), 2004 promet un nouveau bon en avant de plus de 20 % . C’est surtout à la Mazda 3 1.6 MZ-CD qui sera commercialisée à la mi-mars qu’incombe ce pari. Normal, elle apporte du sang neuf dans la catégorie des compactes (M1 ou C) qui représente près du quart du marché français et son remarquable Diesel devrait faire des adeptes dans un segment "gazolé" à 75 % .
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