2. Un positionnement volontairement haut de gamme

L’iQ n’est pas simplement une citadine de plus dans la gamme Toyota qui compte déjà l’Aygo et la Yaris. Il s’agit d’un véhicule de conquête, comprenez par là un modèle qui doit permettre à la marque japonaise d’attirer de nouveaux clients qui auraient pu être tentés par la Smart Fortwo ou la Fiat 500. Le positionnement haut de gamme est donc volontaire, tout comme les deux couleurs de lancement (noir et blanc) ainsi que les tarifs qui peuvent sembler excessifs.

Ainsi, les prix oscillent entre 12980 et 16 350 €. Pas donné me direz-vous mais dans la logique de la concurrence. A titre d’exemple, une Fortwo Passion 1.0 est vendue 11 850 €, soit moins cher que la japonaise mais l’équipement de la première est nettement plus chiche. En revanche, l’iQ dans sa version 68 VVT-i fait quasiment jeu égal avec une Fiat 500 1.2 69 ch Lounge. Le match promet donc d’être serré mais l’iQ offre comme avantage un bonus de 1000 €.

En janvier, l’iQ sera disponible en deux finitions : iQ et iQ². Dès le premier niveau, la dotation se veut complète avec notamment la direction assistée, le volant réglable en hauteur, la climatisation manuelle, les jantes en alliage 15 pouces, les rétroviseurs électriques, les vitres teintées électriques ainsi que l’autoradio CD.

Le niveau iQ² se distingue pour sa part par la climatisation automatique, l’allumage automatique des phares et des essuies glace, l’accès et le démarrage sans clé, les antibrouillards, les jantes alliage 15 pouces chromées ainsi que quelques touches de chrome sur la carrosserie.

A noter qu’il n’existe que 2 options : la navigation tactile ( + 1100 €) et la sellerie. Toutefois, on regrettera l’absence de régulateur/limiteur de vitesse. Le dernier grief porte sur la qualité des matériaux employés qui est décevante et ce, malgré une présentation plutôt originale et sympathique.

Le premier airbag de lunette arrière au monde

Si l’équipement en matière de confort est plutôt correct, on ne peut que saluer l’effort fait par Toyota en matière de sécurité passive et active. L’iQ est en effet la première voiture au monde à étrenner un airbag rideau qui se déploie au niveau de la lunette en cas de collision arrière. Quand on voit la proximité de la vitre arrière, on évalue mieux l’utilité de ce dispositif. L’iQ profite donc au total de 9 airbags (2 frontaux, un pour les genoux, un pour l’assise du passager, 2 latéraux, 2 rideaux et celui pour la lunette arrière).

Ajoutez à cela, un ABS avec aide au freinage d’urgence et répartiteur de freinage, un contrôle de stabilité et on comprend mieux pourquoi Toyota espère décrocher 5 étoiles aux crash-tests Euro Ncap.