Dans la continuité des Toyota Starlet survitaminées d'hier, poursuivons aujourd'hui la thématique des Réveil Auto mettant en scène des missiles sol-sol développés sur des bases inattendues en nous tournant, après la Grèce, du côté de l'Australie, pays connu pour sa grande imagination en matière de préparation et un sens de l'humour prononcé.

En bon Aussie qui se respecte, Andrew Bartlett n'avait pas envie de choisir la facilité pour abattre le 400 mètres départ arrêté le plus rapidement possible, dédaignant les Nissan Skyline et les Holden V8 plébiscitées par ses collègues et optant plutôt pour le classique des livreurs : le Mercedes Vito, qu'il a eu le bon goût de peindre aux couleurs des Flèches d'argent. Le fourgon allemand est déjà plutôt performant à sa sortie des concessions à l'étoile, puisqu'il peut déjà être choisi avec un V6 3,5l essence de 258 ch et 340 Nm dans sa version 126, et Brabus peut ensuite y apporter sa touche en portant la cylindrée à 4,3l, 325 ch et 430 Nm, le tout pouvant abattre le 0 à 100 km/h en 7,2s. Excellent pour une bête de somme, grotesque pour un dragster.

C'est là où l'Australien débonnaire, sa boîte à outil et son catalogue de moteurs Chevrolet interviennent. Un V8 Big Block de 10,4l semble le minimum vital, avec deux bonbonnes de NOS pour faire bonne mesure. Le résultat sans gaz hilarant ? 9,72s à 248 km/h au 400m DA. De quoi taper de la Bugatti Veyron Super Sport.

Mais une fois la suralimentation chimique enclenchée, on change d'univers : 8,379s à 272,25km/h. A ce rythme, la livraison pourrait presque se faire avant la commande...

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