La Nissan GT-R fait figure d'épouvantail depuis sa sortie depuis sa sortie en 2007, puisqu'elle a gagné la majorité de ses comparatifs contre des concurrentes au blason bien plus prestigieux, avec un rapport prix/performances absolument incroyable. Ce qui rend ce qui suit encore plus étonnant.
Steve Sutcliffe, journaliste britannique pour Autocar.fr, a décidé d'opposer la dernière évolution du monstre japonais, l'édition 2012, équipée pour l'occasion du Track Pack reconnaissable aux jantes Rays forgées mais équipée en pneus route classiques, à la bombinette d'Ingolstadt, l'Audi A1 Quattro.
Sur le papier, il n'y a pas photo, le V6 3,8 l biturbo de 550 ch de la GT-R ne faisant qu'une bouchée du 2,0 l TFSI de 256 ch de l'allemande, même avec 500 kg de plus à traîner. Encore faut-il pouvoir transmettre toute cette puissance au sol. Or, le lieu du duel est le circuit de maniabilité sur le mouillé du MIRA, le Mortefontaine britannique, avec une surface particulièrement glissante et un tracé tortueux et serré.
Les images parlent d'elles-mêmes, avec la petite Audi restant sur des rails tandis que la grosse GT-R passe ses virages en travers et semble constamment sur le point de faire des excursions dans l'herbe. Steve Sutcliffe l'explique par la largeur des pneus permettant à l'A1 d'utiliser toute sa puissance sans arrière-pensée tandis que celle de la Nissan nécessite d'être délivrée avec parcimonie, sous peine de patinage des quatre roues et d'alternance entre sous-virage et survirage.
L'arbitrage du chronomètre est sans appel : 1:14.80 pour l'Audi A1 Quattro, 1:19.32 pour la Nissan GT-R 2012.
Twitter : @PierreDdeG
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