Vidéo - La Peugeot 108 en avant-première sur Caradisiac

PSA et Toyota nous refont le coup de la citadine développée en commun : après les C1/Aygo/107, voilà maintenant le tour des C1/Aygo/108, et c'est la petite Peugeot avec qui nous avons aujourd'hui rendez-vous. Si elles partagent des plateformes et des motorisations identiques, elles se destinent chacune à une clientèle spécifique : La Citroën C1 et ses yeux globuleux et la Toyota Aygo avec le X lui barrant sa face avant plairont davantage à une population jeune et branchée, tandis que la 108 s'attirera plutôt les faveurs d'une clientèle mature aux goûts plus traditionnels, à la recherche d'une voiture aux lignes plus conventionnelles. Elle s'inscrit donc parfaitement dans la gamme du constructeur au lion grâce à sa face avant intégrant des phares et une calandre à la forme typique. La partie arrière quant à elle n'est pas sans rappeler celle du concept 208 Hybrid FE avec ce hayon noir qu'elle partage pourtant avec ses cousines de Citroën et de Toyota. Qualité et défaut d'une même base développée pour trois marques différentes, les flancs sont, eux, identiques à l'exception de rétroviseurs spécifiques avec un pied se prolongeant sur l'aile l'avant.

La Peugeot 108 est donc la plus sage du lot, mais elle ne fait pour autant pas l'impasse sur la personnalisation dont ne profitait malheureusement pas notre modèle d'essai. Sachez cependant que sont notamment disponibles de multiples teintes de carrosserie, sept thèmes de stickers, trois ambiances intérieures et même la possibilité d'opter pour du bicolore.

C'est à l'intérieur que le changement est le plus flagrant rapport à la génération précédente : la position de conduite avec un siège plus enveloppant et un volant à la jante épaisse, la finition et les matériaux utilisés ont fait un bond en avant, sans pour autant cependant atteindre des sommets. La 108, comme les deux autres, pourra aussi recevoir en option ou de série suivant le niveau de finition choisi des équipements dont ne profitait pas sa devancière, comme la caméra de recul, l'écran tactile, la climatisation automatique ou la sellerie cuir. À l'arrière, pas de miracle pour une voiture mesurant 3,46 m, la place est comptée au niveau des genoux mais aussi au niveau de la tête pour les plus d'1,80 m. Le coffre, lui, évolue dans le bon sens en affichant désormais 196 litres pour peu qu'on ait choisi le kit de crevaison au lieu de la roue de secours venant entamer le volume de chargement.

Contrairement à la Renault Twingo de troisième génération qui a fait un tête à queue mécanique, la Peugeot 108 reste sur du conventionnel moteur avant et traction. Et même du très conventionnel, puisqu'elle conserve le 3 cylindres 1,0 l de 68 ch de la 107. Pas d'EB0 PSA aux spécifications identiques mais plus récent donc, mais bien celui d'origine Toyota. Avec le Stop & Start, il permet tout de même de décrocher le premier niveau de bonus de 150 € avec 88 g, sinon il échoue dans la zone neutre, que ce soit en boîte mécanique avec 95 g, ou en boîte robotisée à 97 g. Mais vous aurez aussi le choix avec une mécanique un peu plus véloce, le 3 cylindres EB2 cette fois d'origine PSA qui délivre 82 ch pour 99 g/km de CO2. Animant déjà vaillamment la 208, elle devrait sans aucun doute être la mécanique à choisir aussi pour la 108.

Comme la génération précédente, la 108 est disponible en 3 et 5 portes et on note l'arrivée d'une version avec un grand toit ouvrant en tissu baptisé Top. Enfin, question tarifs, elle se place juste au-dessus de la C1 avec des prix démarrant à 10 150 € avec le 1,0 l en finition Access et trois portes pour atteindre 16 050 € en finition Féline et 5 portes. Pour la suite, vous pourrez retrouver son essai réalisé par mes petites mains le 16 juin sur Caradisiac et vous pourrez la découvrir dans la foulée dans les concessions Peugeot le même mois.