Soyons clairs, il emploie tout de même le conditionnel et précise que les « voitures autonomes pourraient être sur les routes dès 2018 » d'un point de vue technologique. Car il précise également que « le problème n'est pas la technologie mais la législation avec comme principale interrogation de savoir à qui échoie la responsabilité de ces véhicules dont les occupants ne tiennent plus le volant ». Il poursuit fort justement en complétant sa pensée : « et surtout lorsque ces autos se déplaceront seule sans personne à bord ».

Lors de cette réunion avec l'Automobile Club hexagonal, Carlos Ghosn a expliqué que les pays pionniers dans ce type de voitures étaient la France, le Japon et les USA. Étonnamment, il n'a pas cité la Suède qui ne manquera pas de le lui rappeler.


Les Nations Unis sous la pression de l'Allemagne, la France et l'Italie ont récemment modifié une de leur règle afin d'autoriser les conducteurs de véhicule à lâcher le volant de ce type d'auto. Pour l'instant, cette règle implique donc qu'un conducteur soit toujours présent à bord d'une voiture autonome, ce qui en limite l'utilisation.