Les salariés de l'usine Volkswagen de Forest ont accepté à une large majorité le plan de restructuration. La direction et les syndicats l'ont adopté lundi. A cette unique question qui leur avait été posée "Etes-vous d'accord ou pas d'accord pour poursuivre avec Audi?" 76% des salariés ont répondu "oui" lors du référendum à bulletin secret. Pour le directeur de l'usine, Norbert Steingräber, "c'est un pas important pour l'usine de Forest qui a montré sa volonté d'aller de l'avant vers un avenir plus sûr": "On crée ainsi ici à Bruxelles les conditions nécessaires pour assembler des modèles attrayants et modernes." Afin de maintenir les 2 200 postes, la direction de Volkswagen avait présenté un plan prévoyant de réduire de 20% les coûts de production avec une augmentation du temps de travail (de 35 à 38 heures hebdomadaires) sans compensation salariale. En cas de rejet, elle menaçait de revenir sur les engagements pris depuis l'annonce de son plan de restructuration fin novembre 2006. Les salariés avaient fait grève lundi pour protester contre ce que beaucoup d'entre eux considéraient comme un "retour en arrière". Mardi soir, le Premier ministre, Guy Verhofstadt, a "salué la victoire du bon sens." Il a déclaré : "L'aval du plan d'avenir par les travailleurs signifie non seulement la sécurité de l'emploi pour les 2 200 salariés de VW/Audi mais garantit également l'emploi des milliers de personnes engagées auprès des nombreux fournisseurs." Le ministre de l'Emploi, Peter Van Velthoven, a ajouté : "Cette décision prise démocratiquement sera maintenant respectée par tous. L'acceptation de ce plan d'avenir signifie en même temps l'approbation du plan social dans son ensemble, ce qui veut dire que les travailleurs qui quitteront l'entreprise pourront maintenant bénéficier d'un réel accompagnement dans leur quête d'un nouvel emploi". Sans commentaires...
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