Le laboratoire de recherche de Volvo se consacre aux innovations technologiques qui permettent de réduire la consommation de carburant et les rejets de CO2 de ses véhicules. Il s'est d'ailleurs occupé des modèles DRIVe : il a testé et confirmé les nouvelles cartographies moteur et la baisse de la résistance au roulement.
Volvo modernise sans cesse ce laboratoire de mesure des émissions polluantes. Sa priorité est de rendre plus sobres tous ses modèles : il souhaite ainsi procéder à des améliorations comprenant notamment l’optimisation des groupes motopropulseurs et des composants dont la cartographie moteur et les résistances au roulement.
Voici les missions du laboratoire détaillées par le constructeur :
- les essais de mise au point à tous les stades du développement
des véhicules : par exemple, des paramètres moteurs ont été optimisés pour réduire les émissions. Les résultats sont alors vérifiés par des essais approfondis en laboratoire, ce processus se répétant jusqu’à l’obtention des résultats escomptés.
- à partir de données de base d’un certain modèle (coefficients aérodynamiques, résistance au roulement, pertes énergétiques parasites…), de nouvelles données peuvent être testées sur une autre voiture mais calculées et interprétées pour la première.
- l'application des normes très strictes pour assurer des mesures exactes. Un exemple : un test réalisé sur une voiture ne peut être reproduit qu’une fois la voiture ayant atteint la température qui était
la sienne lors du premier test. Naturellement, la température régnant dans le garage où sont stockés les véhicules d’essai est régulée à 25°C.
- le centre Volvo de mesure des émissions diesel possède un laboratoire de métrologie des masses pour l’étude des émissions de particules. La pièce est construite sur une dalle de béton de 150
tonnes et la balance de mesure se trouve sur une lourde table de marbre offrant la stabilité requise. Les émissions de particules d’un moteur diesel moderne sont si faibles que leur poids est comparable à celui d’une empreinte digitale laissée sur une surface. Cette salle répond ainsi à des exigences spécifiques : par exemple, une personne seule y travaille et elle doit porter des vêtements protecteurs de manière à ne pas affecter la balance.
- la mise au point des prochaines techniques de mesure des particules exigées par la norme antipollution européenne
Euro 5 (entrée en vigueur en 2011 ; elle limite le nombre total de particules en plus des normes actuelles concernant leur poids ou masse).
- une collaboration avec des fournisseurs pour l’amélioration
et le développement des méthodes et de l’instrumentation permettant de mesurer le nombre des particules. Dans le laboratoire diesel, l’un des premiers systèmes est déjà à l’essai.
La pollution auto est cernée !
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