Une des principales différences du Sportage par rapport au Tucson provient de sa monte pneumatique majorée en série (235/60 R16 au lieu de 215/70 R16), qui favorise le look mais n’apporte presque rien au comportement sur le sec et dégrade la motricité sur le gras. L’équipement et les prix sont par ailleurs assez proches, un brin plus attrayant chez Hyundai selon nos comptes d’apothicaire. Les deux niveaux de finition du Sportage en donnent toutefois pour son argent.
La Motion dispose déjà des airbags frontaux, rideaux et latéraux AV, du contrôle de stabilité (ESP) intégrant un antipatinage (TCS), de la climatisation manuelle ou du régulateur de vitesse. La finition haute Active a droit à la clim auto, à l’ordinateur de bord, aux antibrouillards et quelques autres petites attentions. Elle peut recevoir un Pack Premium (700 €) qui se distingue par des sièges mixtes tissu/cuir fauve.
L’autre différence majeure, c’est que Kia ose proposer son engin en deux roues motrices, pratique courante aux USA, très peu usitée en Europe, et qui constitue une offre unique chez nous. Il sera intéressant de suivre les ventes de cette version appelée "Urban Rider" qui offre le look sans la fonction, mais permet d’économiser à l’achat 2 300 € et quelques cents à l’usage (en conso) par rapport à la version à 4 roues motrices.
La dernière divergence de taille, c’est que Hyundai France est un importateur indépendant à capitaux européens, tandis que la structure de Kia chez nous est une filiale directe du constructeur. Cette nuance sous-entend une réelle concurrence, avec une politique commerciale -et tarifaire- différente entre les deux marques. A ce jeu là, Hyundai part avec l’avantage sur le marché français d’être mieux installé grâce à un réseau de distribution pour l’instant plus dense et une meilleure image de marque depuis le succès du Santa Fe.
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