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À travers son affiche, le Mondial assume à nouveau son statut de salon de l'auto

Dans Salons / Salon de Paris

Michel Holtz , mis à jour

Au fil du temps, la voiture avait presque disparu des affiches du Mondial. Surprise : elle ose se montrer cette année. Un retour aux fondamentaux et un espoir : il n'est plus besoin de cacher ces voitures que l'on ne saurait voir.

À travers son affiche, le Mondial assume à nouveau son statut de salon de l'auto

Sur l'affiche du Mondial 2024, la voiture est certes stylisée, mais elle est bel et bien présente.

Scoop : le Mondial 2024, qui va se tenir du 14 au 20 octobre, est un salon de l’auto. Pas seulement en raison du  nombre de constructeurs plus important qu’il y a deux ans, mais aussi parce que son affiche est plus explicite. Pourquoi ? Parce qu’elle ose montrer une voiture.

Certes, cette dernière est stylisée, mais elle a une allure sportive, soulignée par le dynamisme de l’affiche. C’est bien la moindre des choses ? Pas vraiment. Il s’agit plutôt d’un retour aux fondamentaux après quelques éditions d’égarement. Comme si, pendant ces dernières années, il fallait cacher ces vilaines autos que l’on ne saurait voir, même pour vanter les mérites d’une manifestation qui leur est dédiée.

Des affiches qui suggèrent l'auto, mais n'osent plus la montrer

Prenons l’affiche de l’édition 2022. On y devine une voiture, mais elle apparaît à peine, avec l’air de ne pas y toucher, avec la volonté de ne froisser personne, de ne pas faire de vagues. En 2018, la voiture avait totalement disparu. Le graphisme, inspiré du café Carte Noir ou d’une pub de parfum, ne présentait que des mains censées tenir un volant. Troublante absence de l’essence même d’un Mondial : la bagnole. Deux ans auparavant, même absence de voiture : on ne distingue que leurs phares.

Une affiche d'un temps ou l'auto faisait rêver les enfants.
Une affiche d'un temps ou l'auto faisait rêver les enfants.

En fait, les affiches du Mondial et leur évolution depuis trente ans sont un baromètre : celui de l’affect des Français envers l’automobile, ou du moins tel que le soupçonnent les créateurs graphiques. De l’amour inconditionnel, comme en 1994 ou l’affiche représentait un enfant qui rêve devant une vitrine de miniatures, aux réclames qui ont totalement gommé l’auto, ces pubs pour le salon témoignent de leurs temps, qui bon an mal an, sont plus ou moins autophobes.

Du coup, le panneau 2024, qui va fleurir à Paris dans quelques jours, est plutôt encourageant pour ceux qui aiment la bagnole. Car on ne la cache plus, on n’a plus besoin d’aller à la grande messe biennale en rasant les murs. Et l’auto, qu’elle soit électrique, thermique, hydrogène, à voile ou à vapeur, reste encore un argument fort pour inciter les visiteurs à se rendre à la Porte de Versailles. Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles en cette rentrée.

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