L'industrie automobile japonaise a une particularité bien à elle depuis quelques mois : des alliances et des partenariats dans tous les sens, que l'on soit concurrent ou pas. Ce fut le cas récemment entre Toyota et Suzuki qui veulent investir dans l'électrique low cost pour l'Inde. Suzuki serait aussi intéressé par un approvisionnement en batteries dans le cadre des futurs développements de Toyota-Panasonic.
Il faudra bientôt parler d'électrification à différents échelons chez Mercedes (hybride, hybride rechargeable et électrique), qui s'apprête à mettre des batteries dans l'ensemble de ses modèles d'ici 2025 pour tenter de passer sous la barrière imposée par l'Europe en ce qui concerne la moyenne d'émission de CO2. Mais pour le chef du développement de Mercedes, le défi est extrêmement compliqué.
C’est un nouveau signe qui confirme les intentions chinoises d’électrifier son marché automobile. Il s’agit du premier mondial et les autorités y ont annoncé, en septembre dernier, qu’elles allaient préparer "un calendrier" vers "une interdiction" de la production et de la vente de voitures à carburants fossiles. Un rêve éveillé, un pari fou ? Que nenni, le courant est lancé et cette dernière nouvelle devrait convaincre les derniers sceptiques sur une ambition électrique assumée dans l’empire du milieu.
Deux ans après la COP21, Paris accueille à nouveau un sommet international sur le climat. L'occasion pour de nombreux politiques du monde entier de se réunir et de discuter de l'avenir de l'environnement. Certains ont voulu justement marquer le coup, comme l'ancien Sénateur Arnold Schwarzenegger, qui a rejoint Anne Hidalgo à vélo. Vert, évidemment.
Début décembre, un groupe écologiste allemand accuse BMW d'avoir doté son bloc diesel 20d d'un système qui lui permet d'afficher des résultats favorables aux tests d'homologation. Aujourd'hui, le constructeur allemand se défend et vise des procédures de tests farfelues. La marque va effectuer ses propres essais sur une 320d en conditions réelles avec l'appui d'une expertise neutre.
Une récente étude aux États-Unis démontre que le secteur des transports (aérien, maritime et routier) est devenu le premier émetteur de CO2 dans le pays, devant l'industrie ou l'habitation. Mais contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ce n'est pas une mauvaise chose, bien au contraire. Explications.
Les premiers effets du nouveau cycle d'homologation se font sentir avec un CO2 et un malus en hausse
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La nouvelle Volkswagen Up! GTI est une des premières autos à passer au banc du test d'homologation WLTP, qui vient en remplacement du cycle NEDC, bien trop éloigné des réalités. Et les différences se font immédiatement sentir, avec Volkswagen qui a dû modifier les chiffres de CO2 de la petite sportive : elle passe de 110 à 127 g/km de CO2, ce qui ne sera pas sans conséquences avec le barème du malus.
L'un des dirigeants de Volkswagen aux Etats-Unis avait été arrêté quelques mois après la sortie de l'affaire du dieselgate, dans l'attente d'un procès qui pourrait lui coûter quelques années de prison. Lors d'une récente audience, Olivier Schmidt a carrément reconnu que la direction de l'époque lui avait demandé de mentir.
En deux ans, le moteur diesel a perdu une énorme partie de sa crédibilité. Un nombre non négligeable de grandes villes a décidé de lui faire la guerre dans le cadre de la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Les groupes pétroliers présents en Europe ont décidé de riposter par la voix de leur association FuelsEurope.
Fiat vient d'annoncer la signature d'un partenariat avec le géant pétrolier ENI pour améliorer le bilan CO2 de ses véhicules, en pariant notamment sur le gaz naturel avec l'amélioration des dispositifs de stockage mais aussi le développement de nouveaux carburant à base de méthanol.
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