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Ghosn restera en prison au moins jusqu'au 11 janvier. La justice japonaise lui reproche d'avoir fait couvrir par Nissan des pertes personnelles en 2008.

2018 se meurt. Avant de lui dire adieu, on jette un coup d'oeil dans le rétroviseur ! Ghosn arrêté, 80 km/h, WLTP, gilets jaunes... Voici ce que l'on va retenir de cette année automobile.

Dans le groupe Renault Nissan, il n’y a pas de trêve des confiseurs. Et en cette veillée de Noël, on ne se fait pas de cadeaux. Le sort de Carlos Ghosn en proie à des soucis judiciaires est sur la sellette, et avec lui, la direction de ce qui est aujourd’hui le premier constructeur mondial. Pour en parler, Renault avait souhaité réunir une assemblée générale. Une initiative qui a reçu une fin de non-recevoir de la part de Nissan. Un camouflet.

Pour diminuer la pollution, la limitation de vitesse sera abaissée de 20 km/h dès février 2019. La Mairie veut aussi interdire la circulation des camions aux heures de pointe.

Le décret actant le report de six mois de l'évolution du contrôle technique, avec une vérification plus poussée de la pollution des véhicules diesel, a été publié.

Selon un comité qui s'est donné pour mission d'analyser la mesure, la baisse de la limitation de vitesse ne permettra pas de sauver 400 vies par an et aurait un coût financier en temps perdu de près de quatre milliards d'euros. Sans surprise, la Sécurité Routière conteste ces chiffres.

De nombreux conducteurs ont emprunté des autoroutes sans les payer. Vinci voulait les retrouver pour leur envoyer la note. Mais face aux réactions négatives, la société préfère abandonner l'idée.

Carlos Ghosn doit-il être condamné pour avoir autorisé la mise en vente libre de la Kangoo Be Bop ? À l’heure où la justice nippone scrute, fouille, décortique le passé du patron de l’Alliance, il est opportun d’évaluer son rôle dans le design des marques Renault et Nissan.

Le nombre de tués a baissé de 1,8 % par rapport à novembre 2017. Depuis le début de l'année, la mortalité a reculé de plus de 6 %.

Cabines de péage, bâtiments d'exploitation, véhicules d'intervention… Vinci a estimé que le mouvement des gilets jaunes a déjà causé plusieurs dizaines de millions d'euros de dégâts.