On leur dit de prendre les transports en commun ? Ils préfèrent la voiture. On les pousse vers l'électrique ? Ils restent réticents. On leur explique qu'il faut acheter leur véhicule plus cher et sur Internet ? Ils privilégient les points de vente physiques. D'après une étude du cabinet Deloitte, l'homo automobilicus n'a pas vraiment changé malgré les nombreuses injonctions politiques et industrielles. Est-il ringard et réac ou se méfie-t-il des incertitudes d'un futur aléatoire et trop cher ?
Les ventes européennes ont été au plus bas pour un mois de janvier. Si Volkswagen domine, Toyota a doublé Peugeot. Les coréens sont en forme.
Le 20 décembre dernier, hasard ou coïncidence, à la veille de la Présidence tournante de l’Union, la gouvernance européenne a attribué deux marchés publics aux loueurs Athlon et Arval pour la location de véhicules au service de différents organes communautaires. Il serait question de centaines de voitures et d’utilitaires pour un montant pharaonique de 27,2 millions d’euros.
Les ventes de véhicules d’occasion enregistrent une baisse significative sur le premier mois de l’année. Parmi les tendances fortes, on observe un manque croissant de certains véhicules et la poursuite de la hausse de prix.
La marque coréenne veut poursuivre sa progression dans notre pays. Elle vise, dès cette année, 50 000 immatriculations.
L'âge moyen des véhicules en circulation a atteint 11 ans. Il y a plus de 41 millions de véhicules sur nos routes.
Si en France, les modèles hybrides ne sont pas encore passés devant les diesels (17,47 % de part de marché contre 21,07 %), ce n'est désormais plus le cas en Europe. Cela s'est joué à un cheveu, 48 véhicules pour être précis, mais ça y est, c'est fait, le diesel est désormais distancé. Et si on ajoute les hybrides rechargeables et les électriques, alors là...
En janvier, les électriques ont atteint 10 % de part de marché ! La Dacia Spring a été l'électrique la plus vendue.
L'année commence très mal pour le marché auto français. Les livraisons sont toujours perturbées par la pénurie de semi-conducteurs.
L’an passé, les ventes de voitures françaises ont baissé de 25 % par rapport à 2019, année pré-Covid. Mais Outre-Rhin, la baisse a atteint 27 %, alors que le pays est le plus prospère et le meilleur client automobile d’Europe. La faute aux semi-conducteurs certes, mais aussi à l’érosion certes lente mais durable de l’emblème national : la Volkswagen Golf.
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