Nos confrères de Bloomberg viennent de publier le classement des dirigeants d'entreprise les mieux payés au monde. Sans grande surprise, le Top 5 est exclusivement américain et l'on retrouve justement à la cinquième place Elon Musk, à la tête de Tesla, avec plus de 90 millions d'euros de rémunération. Mais la quasi totalité vient de stock options.
Et à la fin, Emmanuel Macron a gagné. On peut s'en réjouir ou s'en accommoder, mais il ne faut pas oublier qu'un pan entier du pays l'a rejeté. Mais je ne veux pas faire de politique et me contenter de parler d'automobile, ce qui n'est pas une si petite partie du sujet.
Un cabinet d'analyse a dévoilé ce matin les résultats d'une étude intéressante sur la perception que peuvent avoir les journalistes français des grands patrons du CAC 40, les plus grandes entreprises présentes en France. Et surprise, les trois premiers sont des patrons automobiles !
Sergio Marchionne est un de ces patrons emblématiques du monde automobile. L'Italien approche cependant de la fin de sa carrière puisqu'il a annoncé qu'il quitterait ses fonctions dès 2019, après avoir porté "en avant l'ambitieux plan du groupe" l'an prochain.
Décidément, Carlos Tavares est un dirigeant qui a le vent en poupe. Après avoir ramené PSA sur les bons rails, le Français intéresse désormais le pétrolier Total qui veut le nommer dans son conseil d'administration pour sa connaissance du monde de l'industrie et des transports.
La semaine dernière, le parquet de Paris annonçait l'ouverture d'une enquête sur le constructeur Renault à la suite des constats faits depuis le dieselgate de Volkswagen sur les émissions polluantes. La marque française n'a pas tardé à réagir par un communiqué en niant toute présence de logiciel de trucage, et Carlos Ghosn, le patron de l'alliance Renault-Nissan, enfonce le clou : "non, Renault ne triche pas".
La rémunération de Carlos Ghosn contient, comme tout patron d'une grande entreprise, une part fixe et une autre variable. Dans celle-ci, on trouve les stock-options, et selon le magazine Capital, Carlos Ghosn vient justement de lever les siennes à un très bon moment. Cela devrait lui permettre de faire quelque six millions d'euros de bénéfices.
Renault avait été rattrapé par la commission Royal et par les tests indépendants faits en France à la suite du scandale du Dieselgate, avec de mauvais résultats, notamment sur les moteurs diesels. L'alliance Renault-Nissan est à la traîne sur l'évolution des moteurs vis-à-vis de la concurrence et cela va coûter la place du patron du développement moteur du groupe, Alain Raposo.
Pendant ce Mondial 2016, Caradisiac interpelle les décideurs de l'automobile et les hommes politiques qui visitent le salon. Nous leur posons les questions simples et directes que vous vous posez, loin des conférences de presse formelles. À eux d'y répondre. Ou d'esquiver ces questions qui fâchent. Toyota, qui fait figure de très bon élève sur les questions environnementales, enchaîne ainsi les mauvaises nouvelles : plus de bonus écolo l'an prochain pour ses hybrides classiques, et perte de sa place de n°1 mondial au premier trimestre 2016… Rageant, non ?
Pendant ce Mondial 2016, Caradisiac interpelle les décideurs de l'automobile et les hommes politiques qui visitent le salon. Nous leur posons les questions simples et directes que vous vous posez, loin des conférences de presse formelles. À eux d'y répondre. Ou d'esquiver ces questions qui fâchent, à l'image de Ségolène Royal, qui a préféré botter en touche.
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