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La vente d’Opel à PSA est le dernier épisode en date des aventures de General Motors en Europe. Une histoire qui, depuis presque trente ans, se solde systématiquement par des déconvenues. Des alliances, des rachats et des incursions qui, de Fiat à Saab en passant par Chevrolet, se sont toujours soldés par des échecs. Saga d’un manque de bol.

Ce matin, au siège de Peugeot–Citroën, Mary Barra et Carlos Tavarès ont officialisé leur relation. Le président de PSA rachète Opel et Vauxhall, propriété de General Motors depuis 1929 pour un montant total de 2,2 milliards d’euros. Caradisiac s’est invité à la cérémonie de mariage.

L'issue des négociations entre le groupe français et General Motors ne faisait aucun doute, mais cette fois c'est officiel : Opel et Vauxhall rejoignent PSA. Une opération de 2,2 milliards d'euros qui donne naissance au deuxième constructeur européen.

Ils sont partout et prennent de plus en plus de place dans les concessions. Une avalanche de nouveautés est prévue pour les semaines, mois et années à venir. Si ce n'est pas déjà fait, allez-vous vous laisser tenter lors de votre prochain achat ?

Pendant que le programme du Salon de Genève s'enrichissait, avec notamment deux grosses nouveautés françaises, le Mondial de l'Auto annonçait une évolution pour sa prochaine édition. L'actu a aussi été marquée par des records et des crashs malheureux.

Après un bon mois de janvier, le marché français a connu un net ralentissement en février, notamment à cause de la présence d'un jour ouvré en moins. Globalement, la plupart des constructeurs ont tout de même maintenu leurs ventes même si le premium se casse un peu la figure.

La location avec option d'achat continue de séduire les acheteurs de véhicules neufs. Selon des données fournies par AAA Data, les acquéreurs particuliers sont désormais quasiment 30 % à choisir la LOA ou la location longue durée. Une tendance qui se confirme au fil des mois.

Le succès du Trafic et de ses dérivés Opel, Nissan et Fiat permet à Renault d'enchaîner les vagues de recrutements dans son usine de Sandouville (Seine-Maritime). 240 personnes vont être embauchées en CDI.

Le scandale Volkswagen n'en finit pas de faire des vagues. Et même si la direction du groupe ne le dit pas, ce plafonnement des rémunérations est bien une conséquence du "dieselgate" de fin 2015. Pour autant, les dirigeants auront toujours de quoi vivre.

Peugeot qui rachète Opel, cocorico, tout le monde est content, des analystes aux gouvernements en passant par la Bourse. Sauf les syndicats, forcément. Faut-il être enthousiaste ? Croire que l'addition de deux poids moyens fera un poids lourd et permettre de dépasser le point mort ? Ou craindre le poids mort ?