Depuis quelques années, Mercedes a nettement rajeuni son image et la clientèle semble suivre. Mieux encore, l'intégration des Shooting Brake (CLA et CLS) dans la gamme a permis au constructeur de passer « d'un statut de marque de luxe à marque moderne ».
Ford annonce une augmentation de la production de plusieurs de ses modèles afin de répondre à une demande croissante. Sont concernés les Fiesta, Focus, C-Max et Grand C-Max dont les volumes journaliers seront relevés. Ford a augmenté sa part de marché en Europe en 2014 et conserve sa deuxième place sur le Vieux Continent.
Opel n'est toujours pas une marque florissante mais ses efforts pour proposer une gamme dans l'air du temps avec des produits au design soigné et à la technologie moderne sont réels. Une des autos symbolique de ce changement d'approche fut l'Insignia, une berline du segment D qui a tenté de rehausser le niveau des productions habituelles de la marque. Depuis, 2008, Opel en a produit 750 000.
Nous connaissions les ventes de Volkswagen Group et General Motors pour 2014, il ne manquait donc plus que celles de Toyota pour connaître le podium final. Le groupe japonais annonce avoir vendu 10,23 millions d'autos l'an dernier, ce qui fait de lui encore une fois le premier constructeur automobile mondial.
La vente d'autos à quatre roues motrices reste confidentielle en France, l'Hexagone n'étant pas forcément le plus gros client de ce genre de voiture. Pourtant, certains constructeurs parviennent à y tirer leur épingle du jeu en « 4x4 ». C'est le cas notamment de BMW qui est le premier vendeur de quatre roues motrices en France avec plus de 18 000 unités commercialisées en 2014.
Les chiffres de décembre du marché automobile en France arrivent, et ils ne sont pas bons. Si commandes au Père Noël il y eu durant ce mois traditionnellement dévolu à la veillée près du sapin, ce ne sont pas des voitures qui ont été inscrites sur les lettres et mises dans la hotte. Pour les constructeurs, la crèche est restée vide. De quoi avoir les boules et se faire enguirlander par des investisseurs qui ne vont pas réveillonner sur la chute évaluée à 8%. Des chiffres de commandes à prendre au conditionnel.
Chez Lotus qui appartient au groupe DRB-Hicom basée en Malaisie, les comptes annuels ne s'arrêtent pas fin décembre et se poursuivent jusqu'à la fin du premier trimestre. Leurs résultats 2014 dévoilés aujourd'hui ne relatent donc que les 9 derniers mois, une période faste pour le petit artisan britannique qui a vu ses ventes augmenter de 54%.
Vous l'avez vu récemment, Toyota doit faire face à des stocks importants en Chine où les concessionnaires sont incapables de répondre aux attentes de la maison mère qui produit trop par rapport à la demande locale. Renault, qui est présent dans l'Empire du Milieu depuis un an, est dans la même situation. Les concessionnaires au losange réclament une aide financière du constructeur.
Dans un marché français toujours aussi atone, les constructeurs nationaux sont tout de même parvenus à tirer leur épingle du jeu en imposant leurs modèles (55,3% de parts de marché) et en enregistrant de belles hausses. Enfin, pas toutes les marques françaises car la dernière créée, DS, enregistre une baisse significative de ses ventes France de plus de 27%. Nous avons cherché à en découvrir les raisons avant de demander comment la marque allait réagir à cela dans un avenir proche.
Si le groupe Volkswagen a déjà annoncé avoir dépassé les 10 millions de ventes en 2014, Toyota n'a pas encore terminé ses comptes globaux. Toutefois, la division Europe du constructeur nippon vient de publier ses propres résultats en hausse pour la quatrième année consécutive.
Dans la rubrique Economie / Politique