Dans l'affaire Renault qui a viré du rayon espionnage à celui d'escroquerie, Dominique Gevrey, un responsable de la sécurité du groupe, est le seul mis en examen, accusé de mentir sur son statut d'intermédiaire entre Renault et une source mystérieuse détenant des preuves de l'espionnage des 3 cadres. Jusqu'à présent, il refusait de donner le nom de sa source aux enquêteurs, on apprend aujourd'hui qu'il vient de livrer un nom.
Suite et fin du feuilleton « Espionnage chez Renault » : Carlos Ghosn s'est une nouvelle fois exprimé hier soir au 20 heures de TF1 pour cette fois publiquement présenter ses excuses et ses regrets.
L'affaire d'espionnage dans laquelle s'est empêtrée Renault ne cesse chaque jour de nous surprendre. Après l'affaire elle même qui a conduit au licenciement de 3 hauts responsables, après que l'enquête a démontré qu'il n'existe aucune preuve, puis que Renault avoue avoir payé 250,000 euros un informateur dont elle ne sait rien et qui ne lui a rien fourni, on apprend aujourd'hui que les accusés-licenciés n'ont toujours pas accès au texte de la plainte déposée par Renault. En gros, ils ne savent même pas exactement de quoi les accuse Renault !
Visiblement, le Canard enchaîné est bien informé puisque Renault par le biais de son avocat Jean Reinhart, vient de confirmer avoir versé 250.000€ à son informateur mystère comme l'indiquait le quotidien dans son édition du jour. C'est une nouvelle avancée de l'enquête qui tend à démontrer que plus qu'un espionnage, Renault a été victime de la crédulité de ses responsables et d'un tiers qui a su en profiter.
A chaque semaine son épisode dans le feuilleton Renault. Après l'annonce d'un dossier totalement vide la semaine dernière, c'est une nouvelle fois au Canard Enchaîné que nous devons le dernier rebondissement : l'informateur secret aurait déjà reçu une forte somme pour ses premières révélations et... en demanderait bien plus encore pour en apporter les preuves.
Alors que Patrick Pelata a clairement posé sa démission dans la balance après que l'affaire d'espionnage dont Renault se disait victime a fait pschit, un des cadres licenciés s'exprime dans les médias et explique qu'une proposition de réintégration ne servira à rien. Et qu'au préalable, des excuses publiques seront nécessaires.
Il y a 2 ans, un officier du FBI écrasait dans un arbre au bord d'une route une Ferrari F50 saisie quelques années auparavant. Un accident alors sans grandes conséquences, sauf pour la fierté de l'officier. Mais c'était sans compter sur l'entêtement de la compagnie d'assurances qui a remboursé l'auto à son propriétaire et qui réclame désormais 750,000$ au FBI.
C'est quand on a l'impression que ça ne peut plus empirer que le feuilleton de l'espionnage industriel chez Renault prend un nouveau virage avec des rebondissements encore plus étonnants. Mais il convient déjà de voir au delà de cette affaire en se demandant quelles seront ses conséquences une fois qu'elle connaîtra enfin un point final.
Il y a les radars qui flashent à la mauvaise vitesse, suite à un mauvais paramétrage de l'appareil de contrôle par les agents des forces de l'ordre qui ont tapé 110 au lieu de 130 km/h, par exemple. Mais il y a aussi les radars qui flashent au mauvais endroit !
Renault portait plainte contre X le 13 janvier dernier pour des faits d’espionnage industriel. Le constructeur dénonçait des «agissements graves, portant préjudice à l’entreprise». Les trois salariés cadres clamaient toujours leur
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