Cette édition du Grand Prix du Japon restera dans les mémoires tant les émotions ont été exacerbées à tous les étages. C'est d'abord un Loris Capirossi qui remporte sa troisième victoire consécutive sur un tracé qui lui réussit décidément bien puisqu'il lui a apporté trois de ses neuf victoires comptabilisées dans la catégorie reine.
Après la domination des 2 pilotes américains en MX 1 et MX 2, comment allait se dérouler la course des Open ? C'est Rodrigues, du Team Portugais, qui prend le meilleur départ et termine le premier tour en tête. Suit Michael Byrne de l'Australie et Tim Ferry, le 3e larron américain.
Dernièrement, je vous faisais part d'une réunion qui avait eu lieu entre le FIM et les différents constructeurs japonais et que d'autres rendez-vous seraient fixés afin de maintenir les bonnes relations. Choses promises, choses dûes.
La bombe lancée par Carmelo Ezpeleta sur la forteresse des manufacturiers aura fait son effet. Leur front jusque là commun s'est en effet fissuré, repoussant au prochain Grand Prix de Malaisie toute décision définitive sur le sujet. Soit le délai imposé par la Dorna dans son communiqué sulfureux.
C'est à une véritable démonstration que les pilotes américains nous livrent à Budds Creek lors de cette journée de courses qualifcatives. Après Carmichael qui colle plus de 30 secondes au 2e en MX1, Ryan Villopoto a gagné sa course avec 43 secondes d'avance sur Antonio Cairoli en MX2.
Après les essais libres voici le début des essais qualificatifs qui commencent avec la catégorie MX1. Même chose que les essais libres, c'est une domination de Ricky Carmichael à laquelle on a assisté. Le pilote de l'équipe des USA a encore une fois prouvé qu'il était le plus rapide à Budds-Creek, il devance Grant Langston (RSA) de 30 secondes et David Philippaerts (ITA) de 55 secondes.
L'an dernier à Motegi, il n'y avait eu aucune victoire pour les machines japonaises. Kallio en 125 puis Aoyama en 250 s'étaient chargés de faire briller les couleurs orangées de KTM, tandis que le ton virait carrément au rouge en Moto GP.
On connaît à présent l'inspiration de l'annonce surprise de Carmelo Ezpeleta qui a bouleversé le landernau du Moto GP. Au point d'irriter les manufacturiers par ailleurs partis à la recherche du fauteur de troubles. Ce dernier s'est démasqué : c'est Valentino Rossi.
L'appétit vient en mangeant et après une saison qui, jusque là, était synonyme de disette, l'ogre premier constructeur mondial est affamé de voir les deux pilotes du HRC sur la première ligne tracée sur son propre sol de Motegi. L'occasion de sauver les apparences d'une année on ne peut plus difficile, si ce n'est même humiliante.
Ce sont les items qui décorent son casque. Et ils n'ont peut être jamais été autant d'actualité au regard du déroulement actuel de ce Grand Prix du Japon. A la rue hier, avec une moto rétive, un moteur cassé et des pneus inadaptés, Valentino Rossi a retrouvé aujourd'hui une Yamaha transfigurée qui lui permet de partir de la seconde position sur la grille.
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