Le procédé surprend souvent et met généralement mal à l'aise. C'est sûr qu'être destinataire d'une convocation au commissariat, sans précision sur les motifs d'une telle audition par les agents des forces de l'ordre, c'est loin d'être rassurant ! Voici ainsi les premiers conseils à suivre lorsqu'on "écope" d'une telle invitation.
Dans un petit village de la Sarthe, les automobilistes s'interrogent sur la mise en place d'un carrefour à quatre stops : « Mais à qui revient la priorité ?!! »
La Cour de Cassation vient de rendre une jurisprudence majeure pour la portée des radars automatiques. La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français vient en effet de confirmer que la présomption de culpabilité du propriétaire d'un véhicule flashé était une présomption simple. Une attestation de son conjoint certifiant qu'il n'était pas au volant au moment des faits doit donc suffire à le disculper. Résultat : les propriétaires qui clament leur innocence peuvent non seulement échapper au retrait de point(s), mais aussi à la fameuse amende du "propriétaire-payeur" sur la simple présentation d'une telle attestation ! Nul besoin de plusieurs témoignages, encore moins de preuves écrites, cette seule formalité suffit. Autrement dit, pour déjouer le système, rien de plus facile !
Le dernier lot de voitures crash-testées par l'organisme Euro Ncap comportait notamment la nouvelle Renault Twingo qui ne récolte « que » 4 étoiles. Sachez que l'autre nouvelle citadine du moment, la Toyota Aygo ne fait pas mieux que la Twingo ou encore que ses cousines françaises Citroën C1 et Peugeot 108.
Dans la terrible famille des conduites addictives, il est un rejeton qui prend de plus en plus de place. Et qui se fait de plus en plus défavorablement remarquer. L'alcool au volant, on connaît, mais l'usage de produits stupéfiants devient de moins en moins une exception. Le problème, c'est que pour dépister ces substances, il faut passer sous les fourches caudines de contrôles complexes et onéreux. Une conjoncture que le délégué interministériel à la sécurité routière a promis de changer.
Être jugé sans n'avoir jamais mis les pieds dans un tribunal, à la suite d'une contestation d'un PV, c'est tout à fait possible, et légal. Mais il reste tout à fait possible aussi de s'opposer à ce type de jugement et d'exiger de passer devant le juge. A condition bien entendu de respecter la procédure indiquée sur les documents reçus, en particulier les délais.
Si vous avez un permis à passer bientôt, armez-vous de patience : les syndicats d'inspecteurs du permis de conduire appellent à la grève* à la rentrée. Et cela pour une gentille réformette qui vise à réduire un peu les délais d'attente avant l'examen et donc le coût du permis. Un permis qui continuera à coûter plus cher aux familles françaises que les études secondaires de leurs enfants : officiellement 1 200 € mais plus de 2 000 € dans la réalité. Et cela sans la moindre utilité.
Polémique : fleurir l'accotement d'un lieu d'accident est-il passible d'une contravention ?
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A Saint-Bénigne (Ain), un couple risque une contravention pour « l'encombrement » d'un accotement, régulièrement fleuri en hommage de leur fils décédé dans un accident de moto.
L'arsenal électronique pour traquer le délinquant routier dans le flot de la circulation quotidienne n'a plus rien à envier aux guerres électroniques qui ont cours de par le monde. Le drone n'est pas loin et se terre dans un système LAPI qui devait d'abord chasser le voleur de voiture mais qui s'amortit bien mieux en relevant les dépassements des vitesses autorisées. Un dispositif efficace, que la Cnil a néanmoins rappelé comme étant le seul apanage de l'Etat.
Ecoper de plusieurs PV, précisément au même endroit, exactement au même moment, peut paraître douteux. Et les juges peuvent y être sensibles. Maintenant défendre son dossier sur cet unique argument, ce n'est pas si simple.
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