Exclusif. Les contraventions pour non désignation d'un conducteur (NDC) envoyées systématiquement aux entreprises, quand leurs patrons paient spontanément les amendes - soit sans désigner un tiers - après que des véhicules de leur flotte se sont fait flasher, pourraient représenter une sacrée manne. Si l'on s'en tient aux statistiques officielles de ces dernières années, les contraventions qui impliquent des véhicules de société pour lesquels il n'y a pas de retrait de point(s) représentent environ 12 % de l'ensemble des PV radars, soit un peu moins de 2 millions en 2016… Or, les amendes pour NDC s'élèvent pour rappel à 450 euros au minimum. C'est donc plus de 866 millions d'euros qu'elles seraient susceptibles de rapporter à l'État !
Depuis que les patrons doivent dénoncer les salariés qui ont commis une infraction avec un véhicule de la société, le nombre de PV reçus par les entreprises a chuté, "de quatre à cinq fois" selon le délégué interministériel à la sécurité routière.
"Sans blague", aurions-nous presque envie de rajouter en commentaire... Une étude américaine montre que les systèmes actuels des véhicules, toujours plus connectés, sont de dangereux outils de distraction des conducteurs, certains allants même jusqu'à lâcher la route du regard de plus de 30 secondes sur les systèmes les plus complexes.
95 % des 18/24 ans interrogés pour un sondage d'une association spécialisée dans la prévention ont avoué avoir déjà eu un comportement inapproprié en auto. Pour autant, une large majorité s'estime bon conducteur.
Le Tunnel de Fourvière était fermé depuis près d'une semaine dans le sens nord/sud, suite à un accident. Il rouvre ce mercredi soir. Mais dans un premier temps, la circulation sera interdite aux véhicules de plus de 3,5 mètres de haut.
L'an prochain, l'État compte engranger plus d'un milliard d'euros rien qu'avec les amendes issues du contrôle automatisé des infractions, c'est 12 % de plus que ce qui est attendu pour cette année 2017, et carrément 95,2 % de mieux qu'en 2009 ! Hors radars, les recettes générées par la verbalisation routière sont en revanche prévues à la baisse, à 720 millions d'euros, en raison de la décentralisation du stationnement payant (et la disparition des PV à 17 euros) au 1er janvier prochain.
On ne sait pas encore très bien de quoi il s’agit, mais c’est du sérieux. Une situation d’autant plus préoccupante qu’elle inquiète au plus haut point jusqu’au président de Nissan, Hiroto Saikawa, qui a carrément reconnu un « problème très grave ». En cause, des inspections de véhicules qui n’ont pas été menées selon les règles exigées sur le marché nippon. Un fait mis à jour par les autorités qui conduisent aussi des vérifications similaires chez les autres constructeurs d'automobiles. Environ 1,21 million de véhicules produits vont être rappelés et l’opération va coûter près de 189 millions d'euros à Nissan.
Le contentieux des nouveaux PV pour "non dénonciation", dressés après que des véhicules de société ont été flashés, s'annonçait bien délicat… Ça se confirme ! Certains officiers du ministère public (OMP), destinataires des contestations et en charge des suites à leur donner, préfèrent botter en touche, en ordonnant l'abandon des poursuites à l'encontre des sociétés concernées. D'autres, en revanche, se permettent de faire apparemment tout et n'importe quoi, via des lettres de relance/rejet tout à fait illégales ! Et pendant ce temps, les premières citations à comparaître devant les tribunaux qui auraient le mérite de poser le débat en justice se font attendre…
Toutes les démarches liées au certificat d'immatriculation vont devoir se faire en ligne. Les guichets dédiés dans les préfectures fermeront d'ici fin novembre.
Dans les SUV, on est assis haut… mais on n'a pas forcément une bonne visibilité tout autour du véhicule. Ce qui complique les manœuvres et peut même s'avérer dangereux.
Dans la rubrique Pratique