Le carburant surtaxé ? Une attaque frontale contre le pouvoir d'achat
C’est une réaction que l’on n’attendait plus, mais mieux vaut tard que jamais. Depuis quelque temps, l’usager de la route qui possède un véhicule plie sous le joug des mesures visant son moyen de circulation et sa façon de conduire. Il s’écroule même sous ce poids fiscal qu’on a de cesse de lui alourdir au fur et à mesure des mois qui s’écoulent. Un poste budgétaire conséquent qui vide le compte au moment de remplir le réservoir. C’est d’ailleurs l'Union française des industries pétrolières qui tire la sonnette d’alarme.
Cette Union française des industries pétrolières que l’on appelle aussi Ufip semble avoir le plein de colère et de frustration. Son président Francis Duseux a comme un coup de pompe et prévient que les taxes sur les carburants vont être l’essence d’un mécontentement légitime : "le niveau de taxe sur les carburants est tout à fait considérable dans ce pays. C'est une attaque frontale contre le pouvoir d'achat des gens, qui n'ont pas d'alternative pour l'instant." Il demande donc au gouvernement de "modérer un peu" l'alourdissement de la fiscalité.
On rappellera qu’en janvier, le litre d'essence SP95 valait 1,47 euro et le gazole 1,39 euro, alors que ce dernier coûtait seulement 1,02 euro en janvier 2016 (1,27 euro pour le SP95). Une inflation qui n’est plus simplement due aux fluctuations du cours du pétrole, mais qui est aussi la conséquence l'augmentation de la taxe carbone, ou contribution climat énergie, sur les carburants.
Or, la fiscalité sur le litre de gazole devrait s'alourdir de 34,2 centimes entre 2017 et 2022, avec l'augmentation de la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), dont la taxe carbone est l'une des composantes, et l'impact de la TVA, selon les calculs de l'Ufip. Sur l'essence, la hausse est de 16,4 centimes sur la période. On n’a donc encore rien vu…
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