Le premier trimestre écoulé est l’occasion de dresser un état de situation des secteurs d’activité en cette entame d’année. Dans le monde de l’automobile, on a constaté que les procédures de redressement judiciaire ou de liquidations judiciaires ont connu une certaine inflation parmi les auto-écoles et les taxis. Deux professions en pleine mutation et sous la lumière de l’actualité.
C’est une situation financière qui commence à attirer défavorablement l’attention des autorités de régulation et autres spécialistes aux yeux ouverts : celle des prêts automobiles, des montages poussant à la vente, une aubaine commerciale et une opportunité pour le marché d’annoncer des résultats en progression. Certes, mais c’est aussi la mise en place d’une bulle qui rappelle celle des « subprimes » de sinistre mémoire. Elle aurait été repérée en Grande Bretagne.
Elles proposent des tarifs ultra-compétitifs tout en annonçant des taux de réussite supérieurs à ceux des formations traditionnelles : les auto-écoles en ligne, phénomène émergent, tiennent-elles du miroir aux alouettes ou sont-elles en train de révolutionner la formation à la conduite?
Certains ne manquent pas d’astuce et connaissent particulièrement les textes pour mieux en édulcorer les effets lorsqu’ils les enfreignent. Prenez le cas de ce délinquant de la route pris à 225 km/h au lieu des 110 autorisés sur une RN2 du département de l’Aisne : il paiera l’amende mais au moment du contrôle du certificat d’immatriculation, les gendarmes ont constaté que l’Audi TT du contrevenant appartenait à un enfant de 11 ans.
Les applications collaboratives au service de l’automobiliste font florès. À tel point que certaines gênent même les pouvoirs publics qui se sont mis en tête de les museler au nom de la sécurité publique. Des opportunités cependant qui sont aussi intrusives dans le quotidien de leurs contributeurs. C’est le cas de cette application en œuvre à Paris mais qui propose de rémunérer celles et ceux qui lui permettent d’exister.
Ce matin, nous vous annoncions le nouveau décret lancé par le gouvernement français qui espère avoir l'approbation de la Commission européenne pour interdire les supports numériques de signalisation des contrôles. Mais voilà que l'association 40 millions d'automobilistes signale que les pouvoirs publics pensent également à utiliser des brouilleurs...
Dans le cadre de la "lutte contre le terrorisme", la France vient de soumettre un projet de décret à la Commission européenne qui interdira bientôt la signalisation des zones de contrôles routiers sur tous les dispositifs électroniques (y compris la Toile). Si le décret est validé, les applications type Waze et autres Coyote devront totalement changer.
À peine deux mois après avoir officiellement commencé à tester les nouveaux mobiles-mobiles dans l'Eure, le ministère de l'Intérieur lance le premier marché ayant pour objet la privatisation de leur conduite. Ça commence ainsi en Normandie, mais d'autres appels d'offres devraient bientôt suivre.
Les candidats à la présidentielle, c'est comme les ralentisseurs : chacun veut le sien mais tout le monde trouve qu'il y en a trop et à la fin personne n'y peut rien. Sauf que les ralentisseurs, ça pourrit la vie plus sûrement que la politique.
Amender les contrevenants en fonction de leur revenu pour un excès de vitesse, cela pourrait paraître logique pour beaucoup, mais c'est pourtant une pratique très peu répandue. Le Royaume-Uni vient cependant de rejoindre la Finlande et la Suisse avec l'instauration d'amendes indexées sur le salaire hebdomadaire.
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