Après la crise, le véhicule d'occasion plutôt que le neuf ?
Le confinement permet déjà de tirer une leçon : le véhicule d'occasion limite mieux la casse que le neuf. Logique, puisque ce marché n'est pas dépendant des usines à l'arrêt. Et la sortie de crise pourrait faire basculer une partie de la clientèle du neuf vers l'occasion.
Comme le rappellent nos confrères de Journalauto.com, la vente de véhicules neufs aux particuliers en France n'est qu'une toute partie de l'activité automobile : 12 %, tout au plus, si l'on compte la totalité du domaine automobile. Mais si l'on exclut l'après-vente et que l'on considère uniquement la vente de voitures, il était jusqu'ici question d'un relatif équilibre entre clients neufs et clients occasion, toute catégorie confondue (particuliers, flottes, professionnels, loueurs...).
Seulement voilà, la crise semble quelque peu redistribuer les cartes. Les clients se renseigneraient actuellement plus sur l'occasion que sur le neuf, renversant du coup l'équilibre entre les deux marchés. Même si ça n'est qu'une légère évolution, il n'empêche que le véhicule d'occasion pourrait sortir grand vainqueur de la crise.
En effet, avec les arrêts d'usines, les délais de livraison devraient grandement se rallonger pour certains constructeurs, et les acheteurs, probablement devenus frileux à cause de la crise, vont peut-être revoir leurs plans dans les mois à venir. Si les entreprises n'annulent pas les commandes et arrivent à ne pas couler pendant la crise, cela sera déjà une belle victoire pour les constructeurs. Mais du côté des particuliers, il est clair que l'achat d'une automobile pourrait devenir une priorité moindre.
Rappelons qu'en période de confinement, la vente de voitures d'occasion ne s'arrête pas complètement. Elle est toujours possible pour certaines catégories de personnes qui ont besoin de leur auto pour aller travailler.
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