Il était arrivé à Misano, circuit à un peu plus d'une vingtaine de kilomètres de son village de Tavullia, avec la haine de son erreur commise une semaine plus tôt de l'autre côté de l'Atlantique. Bévue qui avait fait fondre de moitié son avance au Championnat du Monde sur son coriace équipier et de fait rival Jorge Lorenzo tout revigoré par l'opportunité.

Le jeu des chaises musicales que Ducati a été contraint de lancer au sein de ses troupes privées de leur Général Stoner aura finalement conduit à une révélation, sur laquelle Borgo Panigale peut espérer capitaliser pour préparer l'avenir. Mais la lumière n'est pas venue de là où on l'attendait.

Les officiels du Grand Prix de San Marin n'ont donc pas du tout apprécié le coup de casque donné par Iannone à un Espargaro avec lequel il venait de s'accrocher pour le compte, dans le dernier virage d'un dernier tour qui devait décider lequel des deux protagonistes ainsi éliminés allaient remporter la victoire.

Lors du rendez-vous du mondial Superbike au Nürburgring, Kawasaki a mis les petits plats dans les grands en célébrant les 25 ans de son icône Ninja. Un label apparu en 1984 avec le GPZ 900R qui a tourné bien des sangs à l'époque.

Dani Pedrosa a signé de nouveau pour Honda, mais à l'écouter, ce n'est franchement pas de gaieté de cœur. L'Espagnol, d'habitude pourtant si discret, si lissé, tellement politiquement correct, s'est ainsi littéralement lâché en commentant le renouvellement de son bail.

Le marché des transferts 2009 est tout juste clôt en ce qui concerne le sort des ténors que déjà les regards se portent sur celui de 2010, qui promet d'être agité.

Mike Di Meglio a franchi un nouveau cap lors de ce Grand Prix de San Marin catégorie quart de litre, une étape qui aurait été d'autant plus marquée si elle avait été ponctuée par une cérémonie aux drapeaux. Certes, le Français termine cinquième, mais après avoir été de la bataille pour un podium disputé par les pointures de cette saison que sont son équipier Bautista et Hiroshi Aoyama.

Accusé levez-vous ! Si Alex De Angelis avait jusque là peut être du mal à descendre de son podium d'Indianapolis, les circonstances se sont chargées de l'en bouter, et c'est devant quasiment un peloton d'exécution qu'il s'est retrouvé après une manoeuvre pourtant vouée à l'échec au premier virage de son Grand Prix de San Marin.

Victime comme son compatriote Edwards du « strike » pour le moins réussi d'un Alex De Angelis en mal de reconnaissance, Nicky Hayden, une fois relevé du bac à graviers, ne s'est pas fait prier pour aller expliquer son fait au pilote Gresini, donnant même l'impression à un moment donné qu'il allait lui décocher une droite pour lui remettre les idées en place.

C'est un Colin Edwards pour le moins furieux qui a quitté le circuit de Misano après, il est vrai, s'être fait flanquer par terre par un Alex De Angelis optimiste dès les premières courbes du Grand Prix de San Marin engagées.