C’est à la dix-septième place que le Français Loris Baz s’élancera pour son Grand Prix de Malaisie. Le tricolore a tout tenté pour intégrer la Q.2, jusqu’à la chute dans la Q.1. Dimanche, il tentera de ramener quelques points au terme de la course. Par ailleurs, on apprenait que ses contacts pour un projet Superbike avec MV Agusta avait du plomb dans l’aile puisque c’est Jordi Torres qui était annoncé au poste pour 2018.
André Lecondé
Lui écrireC’est un Dani Pedrosa rassuré et satisfait qui en terminait ave sa journée du samedi en Malaisie. Et pour cause. Après pas mal de déboires et de déconvenues, l’Espagnol de 32 ans retrouvait la pole position. Sa troisième de l’année. Mais pour la course, l’officiel Honda va devoir s préparer à un rude combat entrevu en Australie. Exactement ce qu’il n’aime pas…
Johann Zarco l’avait annoncé en arrivant à Sepang : il serait à prendre très au sérieux dans ce Grand Prix de Malaisie qui suivait celui d’Australie où il avait entrevu la victoire. Un succès qu’il visera clairement ce dimanche pour cette troisième et dernière course en outre-mer. Trois meetings que le pilote Tech3 a chaque fois abordés de la première ligne !
La séance qualificative du Grand Prix de Malaisie a rendu son verdict pour mettre en pole-position une Honda du HRC. Mais pas celle que l’on attendait. En souffrance, hier, vendredi, Dani Pedrosa a magnifiquement redressé la situation ce samedi passé sous un soleil de plomb et une piste portée à pratiquement 50°. L’équipier d’un Márquez seulement septième et qui a chuté lors de la séance a surgi dans les dernières secondes, privant Zarco mais aussi Dovizioso de la position de pointe.
C’est une opaque affaire de certification pour le marché intérieur japonais qui met actuellement à mal une industrie automobile nippone qui aurait aimé oublier un moment ses errements sous l’auvent de son Salon de Tokyo. Le « made in Japan » n’est plus ce qu’il était ni même la discipline d’entreprise à l’aune des errements d’un secteur qui a fait la réputation contemporaine de l’empire du soleil levant. Au fracas de l’effondrement de l’empire Takata aux airbags meurtriers succèdent les craquements du reste de l’édifice. L’enseigne Kobe Steel tangue et Nissan colmate ses brèches mais voilà que Subaru vacille à son tour.
Sur une piste de Sepang qui fait la part belle aux qualités de la Ducati sans mettre en exergue ses défauts, on attendait une belle performance de notre Loris Baz. Qui plus est sous la pluie de l’après-midi. Au lieu de ça, la douche froide a été au menu à cause de difficultés d’adhérence inattendues. Il reste au second Français du plateau MotoGP encore la journée du samedi pour se refaire de cette seizième place.
Pour bien cerner une Ducati, il faut s’appeler Andrea Dovizioso ; Il faut dire qu’il les connaît depuis 2013. À Phillip Island, sa Desmosedici s’est montrée peu à son avantage. Mais une semaine après à Sepang, la voilà dominatrice. Il faut savoir composer et faire avec la belle qui est aussi une bête. DesmoDovi est le surnom du pilote italien et ce n’est pas pour rien. Même si la perspective d’un titre s’est maintenant compliquée, il ne lâchera rien !
Johann Zarco a déjà le statut de meilleur débutant MotoGP de l’année, il a conquis son podium en France et pris deux pole positions cette saison. En Australie, il a découvert autre chose : la possibilité de gagner en ne rendant rien aux meilleurs avec qui il s’est vaillamment battu. Une sensation qu’il compte veut revivre dès ce week-end en Malaisie. D’ailleurs le voilà non seulement troisième, mais meilleur des Yamaha. Avec un châssis 2016…
Valentino Rossi a fini son entame du Grand Prix de Malaisie à une douzième place qui le met de facto hors d’un top 10 bien utile pour éviter les repêchages. Il faudra au Doctor demain, samedi, une météo clémente pour tenter une dernière fois l’accès direct à la Q.2.
Il y a une semaine, Andrea Dovizioso faisait à Phillip Island le faux pas qu’il fallait éviter pour éviter de se retrouver en Malaise avec un Marc Márquez en mesure de coiffer son quatrième titre en MotoGP. L’officiel Ducati a 33 points de retard à présent, alors que deux Grands Prix restent à disputer. Pour cet avant dernier rendez-vous à Sepang, l’Italien va tout donner sur un tracé qu’il avait dominé l’an passé, La preuve, il a dominé la première journée. Tant sur le sec que sous la pluie.