Les Grands Prix voulaient ajouter une catégorie dédiée aux motos électriques en plus de leurs disciplines Moto3, Moto2 et MotoGP réunissant des machines roulant avec un moteur thermique. Ils ont mis sur pied le MotoE, dont le peloton était composé d’engins venant d’un modèle d’une seule marque. En l’occurrence Energica. Hélas, tout est parti en fumée du côté de Jerez où les protagonistes faisaient des tests. Tout est à reconstruire. L’enquête est en cours et elle s’oriente sur une borne de rechargement défectueuse. Energica n’y est donc pour rien.
André Lecondé
Lui écrireC’est par l’Automobile Club de l’Ouest que nous apprenons cette triste nouvelle. À 58 ans Bertrand Sébileau, vainqueur des 24 Heures Motos 1998 et 1999 avec Kawasaki, nous a quitté.
Ce sont des investigations qui vont être suivies de près à l’heure où les machines électriques vont faire florès dans le garage des habitations. La MotoE devait être la discipline des Grands Prix faisant entrer le sport moto de haut niveau dans l’ère de l’électrique. Une démarche historique qui devait aussi ouvrir un marché vers lequel l’automobile va déjà à marche forcée. Mais pour le moment, la catégorie pose question sur la sécurité de ces engins. Un incendie a nuitamment ravagé toutes les motos et les structures. Les organisateurs jurent qu’ils vont renaître de leurs cendres. Certes, mais la moto électrique est-elle dangereuse ?
Retenez bien ce nom : Róża Gräfin von Thun und Hohenstein. C’est une eurodéputée polonaise qui a été désignée par la commission "Marché intérieur et protection du consommateur" du Parlement européen pour bouleverser encore un peu plus la donne dans le monde de l’automobile. Sa mission ? négocier avec le Conseil de l’UE et la Commission européenne pour la mise en œuvre rapide de l’obligation d’équiper les véhicules d’une série de systèmes de sécurité dernier cri.
Par les temps qui courent, les grands dirigeants, parce qu’ils sont justement des hommes à haute responsabilité, devraient savoir que leurs faits et gestes, comme leurs dires, sont tout sauf anodins et secrets. À une époque où un portable traîne toujours quelque part pour alimenter un village planétaire dont la place publique a pris la forme d’un réseau social, il faut se montrer à la hauteur de la carrière que l’on a choisie. Assumer ça, c’est aussi savoir que l’on est une cible permanente. Une situation qui vient d’être rappelée au patron de Volkswagen dont les derniers propos au second degré n’ont fait rire personne.
La société californienne a récemment présenté deux prototypes de modèles à trois et quatre roues équipés de son moteur électrique de 60 ch. Un choix dans une perspective future, pour tenter de pénétrer de nouveaux marchés
La jeune catégorie MotoE rassemblant 18 motos électriques d’un même constructeur devait être lancée lors du Grand Prix d’Espagne à Jerez. Soit début mai 2019. Mais ce sera impossible. On sait depuis ce jour que toutes les machines sont parties en fumée après un incendie qui a aussi ravagé tout ce qui aurait utile à cette compétition. La faute, apparemment à une borne de recharge. Mais l’organisateur Dorna insiste : la MotoE aura bien lieu cette saison. Restez branchés !
Ten Kate Racing a mis en vente la dernière moto utilisée par Nicky Hayden lors de la saison World Superbike avant de subir l'accident de la circulation qui lui a coûté la vie du côté de Misano,, lorsqu’il s’entraînait sur la route à vélo. Il s’agit de la Honda CBR 1000 RR Fireblade SP2 avec laquelle le pilote texan a participé aux dix premières courses du WSBK 2017, avec les mêmes spécifications et les mêmes réglages de cadre que ceux utilisés par Hayden lors de la saison.
Voilà qui tombe mal pour un monde des Grands Prix qui avaient mis sur pied un championnat politiquement correct à l’heure où le marché se branche sur le concept de l’électrification des gammes. Il s’agissait d’un MotoE, avec une machine unique d’origine italienne qu’il a fallu un certain temps pour construire en nombre suffisant. Après quelques galops d’essai et des tours pour la parade, ce nouveau championnat entamait ses premiers officiels de l’année à Jerez. Et il a été tout feu tout flamme. Au sens propre !
Ducati est donc sur la sellette en MotoGP à cause d’un sabot fixé sur le bras oscillant devant la roue arrière de sa Desmosedici GP19. Un dispositif présent pour refroidir le pneu arrière selon Borgo Panigale. Mais KTM, Aprilia, Honda et Suzuki pensent que cela génère un appui aérodynamique illicite et ont porté réclamation. Yamaha s’abstient. Le résultat du Grand Prix du Qatar remporté par Dovizioso est en sursis. Gigi Dall'Igna, directeur général de Ducati Corse, parle de cette contestation de ses adversaires et n'épargne pas les critiques contre la concurrence.