L’ère de la nouvelle automobile autonome et électrique se précise de plus en plus dans un environnement industriel qui se compose en vue d’assumer cette nouvelle époque. Il n’y a pas si longtemps, constructeurs automobiles et experts en logiciels se regardaient en chiens de faïence, les derniers chroniquant même la fin des premiers sous leurs coups de boutoir. Mais on a depuis changé de portage. Les deux se retrouvent autour de projets communs. Les marques historiques investissent à grands frais dans les nouveaux venus. Dernier en date, Ford, qui a débloqué un milliard de dollars pour une start-up.
André Lecondé
Lui écrireL’onde choc d’un « dieselgate » dont l’histoire rappellera qu’il faut associer le nom de Volkswagen continue à produire son effet. Après avoir ébranlé la crédibilité des constructeurs dans leurs démarches d’homologation au regard des émissions polluantes, après avoir courroucé les automobilistes qui découvrent des zones géographiques dans le monde à la tolérance variable face à la tricherie, voici que ce sont les institutions européennes qui sont secouées. Et pour cause. Elles ont démontré leur totale inefficacité en autorisant sur les routes de la planète des véhicules nocifs pour la santé.
Non, ce n'est pas ici que vous retrouverez ceux qui hurlent avec les loups. Sur le dernier bilan de la sécurité routière, ce qui est avant tout retenu, c'est une nouvelle inflation de la mortalité routière.
Il faut s’en convaincre c’est une ère qui en est à son crépuscule. L’insouciance de demain se fera par une procuration offerte par une technologie qui nous servait au départ mais qui nous asservit petit à petit. Pour humer encore le parfum d’un temps où l’excuse était mal vue parce que l’on s’assumait tandis que la responsabilité individuelle était un concept plus recherché que la faute d’un autre, allez vous plonger dans un Salon Rétromobile cependant paradoxalement roboratif. La nostalgie guette jusqu’aux services publics. Ainsi la gendarmerie nationale.
Dans quelques mois à présent, notre pays connaîtra une passation de pouvoir au plus haut sommet de l’État. Fatalement, puisque celui qui est actuellement à la présidence s’est d’ores et déjà résigné à ne pas remettre son mandat en jeu. Des moments qui peuvent être difficiles et compliqués. Ce qui appelle d’autant plus à la vigilance. Car des choses peuvent disparaître durant la transition. Au Ghana par exemple, 200 voitures du parc automobile présidentiel se sont volatilisées.
Gouverner c’est prévoir dit-on. Pour ce qui est des constructeurs automobiles dans la tourmente d’un « Dieselgate » initiée par Volkswagen, cette anticipation a pris la forme de « provisions » sur les comptes au cas où il faudrait faire face à des mauvais jours. Ceux-là peuvent s’annoncer lorsque certains signes avant-coureurs pointent à l’horizon. Par exemple un dossier transmis par une administration compétente à la justice. C’est le cas de Renault en France, qui se trouve par ailleurs sur une liste non exhaustive. Mais le losange est sûr de son fait. Alors pourquoi faire des provisions ?
Cette saison 2017 du MotoGP sera marquée par la présence de six usines de par pas mal de changements au sein de ces écuries officielles. Mais pas que. En fait, il n'y a que chez Honda où rien n'a changé. Pour le reste, il est bon de se mettre déjà les idées en place. Une opération que MotoGP.
C'est un bilan pour le moins mitigé qu'a présenté Yamaha Motor pour l'exercice 2016. Promettant une année 2017 meilleure, l'enseigne aux trois diapasons surfe entre les taux de change et la conjoncture pour tirer son épingle du jeu. Reste que la division deux roues n'est pas tout à fait dans le vert.
La Cour des comptes n’est pas là pour nous faire plaisir. Froidement, elle accomplit sa mission qui est de jeter un regard impitoyable sur la gestion des comptes publics. De fait, si on a envie de l’applaudir lorsqu’elle nous ouvre les yeux sur les gabegies du genre d’une écotaxe changée en nouvel impôt pour tous, on sourit moins lorsqu’elle suggère plus de contraventions pour rationaliser le problème du stationnement en France.
La 790 Duke, ça vous rappelle quelque chose ? Une bête qui se plait à faire des figures libres et à torturer son pneu arrière en poussant son pilote à prendre des positions que l'on ose à peine montrer aux mineurs. Hé bien ce n'est pas qu'une vue d'esprit, un songe d'un Salon de Milan millésime 2016.