La voilà cette nouvelle ZX6-R qui devrait mettre d'autant plus d'accord toutes ses rivales vitaminées que l'évolution de ces dernières a été fossilisée par la conjoncture économique. Mais chez Kawasaki, on s'est souvenu que celui qui n'avançait pas fatalement régressait, si bien que l'on s'est lancé dans un grand chantier de renouvellement de la famille ds Ninja.

Heureusement pour BMW qu'il y a eu une course de Superstock 1 000 pour ne pas repartir de son Nürburgring national totalement déconfit. Tant mieux pour Sylvain Barrier qui s'est relancé dans son championnat tandis que pour ce qui est du Superbike le blason bavarois a dû plier devant l'oriflamme de Noale qui a claqué au vent sur les podiums des deux manches.

C'est ce qui s'appelle un week-end parfait. Chaz Davies se souviendra longtemps de ce dimanche de septembre passé sur un tracé du Nürburgring qui lui a offert non seulement sa première victoire en Superbike mais aussi son contrat 2013 pour BMW Italie.

A quatre courses du but et ses quelques 100 points encore à distribuer, le titre n'est mathématiquement pas encore perdu pour Carlos Checa qui compte 70,5 longueurs de retard. Mais le cœur n'y est plus au sein d'un team Althea qui se sent floué par un règlement qui défavorise, selon lui, ses Ducati.

De tous les prétendants mathématiques au titre cette année, Tom Sykes est sans doute celui qui peut repartir du Nürburgring le plus heureux de son bilan comptable. Arrivé en Allemagne avec 41 points de retard sur Marco Melandri, il en repart avec un passif de 26,5 sur Max Biaggi.

Max Biaggi est revenu aux affaires ce week-end au Nürburgring. Ayant subi les coups de butoir d'un Marco Melandri transformé en chevalier teutonique par BMW, l'Empereur Romain a renversé la tendance sur le terrain des Germains pour s'en aller, d'abord, glaner sa première Superpole de la saison.

La fête de la bière n'a pas eu lieu sur le tracé du Nürburgring dévoué à la cause BMW pour un week-end de Superbike. Au lieu de ça, c'est la soupe à la grimace qui a été servie tandis que les Italiens de chez Aprilia, bonne patte, se faisaient mousser en monopolisant les deux podiums.

Du Japon nous viennent ces clichés annonciateurs de quelques variantes aux modèles standards d'un constructeur Kawasaki décidément en verve. Non contents de préparer la relève de la stratégique Z750, insuffisamment rassasiés après nous avoir servi un teigneux Ninja 300, et en attendant l'arrivée de la future ZX6-R de 636cc, voici que les verts nous font quelques retouches sur les valeurs connues.

Alors que BMW prépare soigneusement l'arrivée de sa R1250GS qui relèvera en douceur l'adulé R1200GS, KTM tient à faire savoir que le blason à l'hélice n'est pas le seul germanophone à exceller dans le domaine du trail. Les Autrichiens, aussi, ont leur philosophie et leur modèle bien établi.

Après une première manche à sensation qui a vu un nouveau changement de leader au classement général du championnat, c'est à une deuxième course au résultat inédit à laquelle on assisté. Une épreuve où les deux protagonistes pour le titre suprême sont passés du rire au larme tandis qu'un troisième larron s'est invité à la foire d'empoigne de cette fin de saison.