
Si, tant en Superstock 1 000 que lors de la première manche de Superbike, le championnat s'est retrouvé chamboulé, c'est la stabilité qui a primé en Supersport.
Si, tant en Superstock 1 000 que lors de la première manche de Superbike, le championnat s'est retrouvé chamboulé, c'est la stabilité qui a primé en Supersport.
La première manche de Superbike sur le tracé du Nüburgring toujours baigné par le soleil a offert un nouveau rebondissement dans la course au titre 2012 de la catégorie. Parti de sa première position de pointe de la saison, Max Biaggi a réalisé la belle affaire en s'imposant au guidon d'une RSV4 qui enregistre par ailleurs un retentissant triplé sous le drapeau à damiers sur les terres de la S 1000RR.
L'épilogue de cette saison 2012 de Superstock 1 000 ne sera sans doute connu qu'à l'issue de l'ultime rendez-vous de Magny Cours puisque le verdict de cette manche ensoleillée au Nürgburgring a totalement relancé les débats. La grille de départ avait fier allure en logeant sur la première ligne les quatre premiers du classement général.
Les Ducati Althea ont étendu leur emprise en ce premier jour du Superbike au Nürburgring. Giugliano le matin pour la séance libre puis Carlos Checa ensuite pour une qualification ensoleillée, suivi du même Giugliano, ce n'est rien de dire que les 1098R ont montré leurs bonnes dispositions à arpenter la massif de l'Eifel.
Sam Lowes a bien entamé son meeting de Supersport au Nürburgring en s'installant aux commandes de la catégorie dès le premier jour. Tant le matin, malgré une chute, que lors de la qualification de l'après-midi, le Britannique ne s'en est pas laissé compter.
Encore mathématiquement en lice pour un titre de Moto 2 qui semble néanmoins promis dans les faits à Marc Marquez, Andrea Iannone semble d'ores et déjà assuré, comme son rival espagnol, de son avenir en Moto GP. A ce rythme, il n'y aura donc que le méritant Pol Espargaro qui se retrouvera sur le carreau.
Le paddock du Superbike vient à peine de s'installer sur le site endetté du Nürburgring que, déjà, des surprises nous sont soumises. Loin de la joute sportive exacerbée qui va opposer Marco Melandri, leader du championnat sur une BMW qui fera sa représentation nationale et Max Biaggi, l'Empereur qui refuse d'être déchu, c'est en coulisse que les choses se sont mises en mouvement.
Cette rentrée 2012 sera-t-elle à placer sous le signe de Kawasaki ? Un petit Ninja musclé qui arrive, une relève ambitieuse de la Z 750 à l'horizon et une martiale ZX6-R de 636cc dans les starting-blocks en sont autant de signes qui pourraient bien être sublimés ce week-end par un titre mondial en Supersport.
Champion du monde en titre du Superbike, Carlos Checa sent de plus sa couronne vaciller au dessus de sa tête. Accusant un passif de 75 points par rapport à l'actuel leader au général, Marco Melandri, l'Espagnol a pris avec effroi sa calculette pour relever cette équation : avec 150 points restant encore à prendre avant la fin de cette campagne, s'il quitte ce week-end le Nürburgring avec 100 unités de retard, il sera définitivement écarté de la course au titre.
Face à un Marco Melandri inexorablement porté par la dynamique du succès, Max Biaggi arrive ce week-end au Nürburgring dans le rôle de celui qui se retrouve le dos au mur. Le Romain, qui comptait jusqu'à 60 points d'avance au championnat au moment d'entamer le rendez-vous de Brno, regrette à présent un déficit de 18,5 unités face à celui qui va rouler sur les terres de son employeur, BMW.
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