Quoi de plus frustrant pendant une balade hors des sentiers, qu'un pneu crevé ? Au mieux on perd un temps fou à changer la chambre à air sur place (si on est équipé), au pire on finit par pousser la machine pendant des kilomètres en pestant contre le sort. . .
Laurent H
Lui écrireCe matin j'ai retourné un rétro. C'est pas bien je sais, mais j'ai des circonstances atténuantes : c'est que le deuxième cette année, et le premier j'ai vraiment pas fait exprès. Et puis c'était un rétro de scooter, et le gars portait un costard moutarde.
J'ai fait une connerie. Replaçons l'action dans son contexte. Vendredi soir, des potes viennent me chercher pour faire un tour. Normal pour un vendredi soir. Oui, mais. . . A peine sorti de chez moi, l'un des deux me propose d'essayer son RR (le 1000, le gros, le truc qui ressemble à un avion furtif croisé avec la moto de mad max).
Mike Cook n'aime pas les bécanes comme les autres. Employé chez West Coast Choppers (vous savez, la boîte de Jessie James, le gars qui fabrique des vans ramasse-poubelles et des coccinelles-bateau dans « Monster Garage » ? Et les customs futuro-bizarroïdes rutilants ça vous dit pas non plus ? Non ?
Pour le motard soucieux de sa sécurité qui désire protéger correctement ses gambettes, jusqu'à il y a peu le choix était assez limité : sorti du pantalon et de la combarde en cuir, ou du fort seyant pantalon ou surpantalon renforcé en cordura, point de salut.
Youpi ! Il commence à faire beau, les routes sèchent et une espèce en hibernation depuis l'automne dernier pointe timidement le bout de son garde-boue avant : le motardus urbanum estivalum.
Confederate Motorcycles revient de loin : tout son appareil de production noyé dans la gigantesque crue qui a détruit la Nouvelle Orléans en Août dernier, on ne donnait pas cher de la peau de cette petite marque de moto qui produit ses modèles futuristes au look rétro à l'unité.