Au temps du coronavirus, à quoi doit-on s'attendre concrètement quand on doit continuer de rouler ? Pour en avoir une idée, Caradisiac a pris le volant lundi, au septième jour du confinement. Direction le Sud, par l'autoroute A6. Pas la peine de le cacher : pour ceux qui doivent continuer à se déplacer, les conditions sont optimales !
Stéphanie Fontaine
Lui écrireParis - Coronavirus : à la rencontre de quelques irréductibles au volant… (reportage vidéo)
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Au troisième jour de confinement, Caradisiac est allé à la rencontre des rares professionnels qui se déplacent encore dans la capitale. L'occasion de rappeler que, sans justificatif, c'est une contravention de 135 euros qui est prévue. Reste que devant le peu d'affluence constatée ce jeudi matin, le sentiment qui prédomine, c'est bien que les consignes paraissent, dans l'ensemble, respectées.
Coronavirus : vers un confinement total… Quèsaco ?
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Aucun cadre précis à un confinement total (ou partiel) n'est actuellement prévu par la loi. Concrètement, si une telle mesure devait être annoncée par le président de la République ce lundi, cela signifierait que les Français ne pourraient plus, d'une manière générale, circuler comme bon leur semble, quand ça leur chante. Il y aurait nécessairement des restrictions. Mais pour les détails, il va falloir patienter…
Au cours de la campagne pour les municipales parisiennes, les différentes têtes de liste ont livré quelques renseignements sur leurs propres habitudes pour se déplacer. Certes avec plus ou moins de sincérité et de détails. Lors des deux débats télévisés, Caradisiac était également présent en coulisses pour vérifier, le cas échéant, leurs différentes déclarations. Voici l'essentiel à retenir.
Tour d'horizon de ce qui vous attend avec votre auto dans les trois plus grandes villes de France avant le premier tour des municipales de dimanche. Le président de la République vient de confirmer qu'elles étaient en effet maintenues malgré la pandémie du coronavirus.
Trois clans se sont dessinés lors du premier débat télévisé organisé par LCI entre les sept principaux candidats de Paris pour les municipales des 15 et 22 mars prochains. Sur les questions de mobilité, il y a d'un côté Anne Hidalgo (PS), avec David Belliard (EELV) et Danielle Simonnet (LFI), sur une ligne disons radicale, de l'autre Agnès Buzyn (LREM), Rachida Dati (LR) et Cédric Villani (sans étiquette) qui appellent, eux aussi, à la réduction de la voiture, mais de manière concertée. Et à l'opposé de tous ces candidats, il y a Serge Federbusch, soutenu par le Rassemblement national.
Le grand débat sur la mobilité concocté à Paris ce mercredi matin n'a pas tenu toutes ses promesses, puisque les trois principaux candidats aux élections municipales du 15 mars - la maire sortante Anne Hidalgo, la candidate LR Rachida Dati et le LREM Benjamin Griveaux - ont préféré y envoyer leurs seconds couteaux. De quoi permettre à Cédric Villani de prendre un peu la lumière…
Alors que l'activité des voitures radar était attendue en hausse, elle ne fait que baisser depuis quatre ans. Selon nos calculs, en 2019 et 2018, elles ont ainsi verbalisé deux fois moins qu'en 2015. De quoi remettre en question la décision de les retirer des gendarmes et policiers pour les confier au privé ? Pas du tout ! Il est urgent d'attendre, à en croire le ministre de l'Intérieur. Le premier bilan officiel ne sera établi qu'en fin d'année. Au mieux ! À moins que la Cour des Comptes, qui selon nos informations a commencé un travail d'évaluation de la politique de la Sécurité routière n'en fasse mention d'ici-là dans ses conclusions.
Tandis que les tarifs aux péages sont réévalués ce samedi, comme chaque année au 1er février, le Parlement s'apprête une énième fois à étudier la question de la gestion des autoroutes françaises par de grands groupes privés. C'est le Sénat qui s'y colle cette fois avec une commission d'enquête dont les 21 membres ont été désignés mercredi. Leurs travaux devraient démarrer d'ici une à deux semaines.
"La vague de vandalisme sans précédent constatée en 2018" entraîne, selon le gouvernement, un coup de frein durable dans les prévisions de recettes attendues avec les amendes routières, en particulier avec les radars… Force est de constater aussi que les retards pris dans le déploiement des nouveaux appareils ne permettent pas non plus de maintenir les cadences d'avant 2018. Et si en plus le ralentissement venait également d'un changement de comportement des conducteurs sur la route, comme l'a suggéré la Cour des Comptes, cela voudrait dire que le contrôle automatisé ne paiera jamais plus autant… Mais ça, on ne le saura que lorsque le parc de radars sera rétabli.