Tous les essais Alfa Romeo Grande Berline

Il aura fallu attendre pas moins de cinq ans pour revoir une berline dans la gamme du constructeur Alfa Romeo depuis l'arrêt de la 159. Mais pour les plus extrémistes des aficionados de la marque, il faut remonter à près de 30 ans pour retrouver un modèle digne de ce nom, en la personne de la 75. La raison est simple : la 155 qui a remplacé cette dernière est passée de la propulsion à la traction, ce que beaucoup ont considéré comme une perte d'identité inexcusable. Jusqu'à aujourd'hui, où Alfa présente la Giulia et ses roues arrières à nouveau motrices.

Dans les années 60-70, à la glorieuse époque d’Alfa Roméo, certains modèles du constructeur italien (1750 Berlina et GTV 1750) étaient animés par un moteur essence d’une cylindrée de 1750 cc. Aujourd’hui retour aux sources avec un moteur aux mêmes caractéristiques sur les 159, Brera et Spider. De quoi nous replonger au temps béni des moteurs essence.

Très attendue, voici enfin la 159. Pour faire oublier la 156 qui a sauvé Alfa Romeo de la banqueroute, la petite dernière s'appuie sur des lignes sculpturales et des moteurs puissants. Une vision sportive des familiales qui peut faire la différence? Réponse.

Après un léger toilettage intérieur et l'adoption de motorisations nouvelles en 2002, l'Alfa 156 a bénéficié au début de l'été 2003 d'un vrai restylage et d'une évolution profonde et réussie du 5 cylindres Diesel qui passe de 150 à 175 chevaux. En prime, le mythique sigle Ti réapparaît en cette fin d'automne. Compte-rendu d'essai.

La grande Alfa statutaire change de regard, hérite de l'excellent 5 cylindres Diesel 175 chevaux, troque en essence son V6 3 litres pour un 3.2 de 240 ch, peaufine son confort et revoit son équipement. Remise à niveau réussie.

Première voiture au monde à disposer d'un diesel à injection par rampe commune en 1997, l'Alfa 156 ronronnait depuis, au moins dans ses versions gazolées. Réveil en fanfare avec le 1.9 JTD 140 ch.